Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Centrafrique

La présidente promet « la guerre » aux antibalaka, Paris exclut toute partition

La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis hier « la guerre » aux miliciens antibalaka (milices d'autodéfense à dominante chrétienne), qui multiplient les exactions contre les civils musulmans au risque de conduire le pays à une partition que Paris, principal allié de Bangui, juge inacceptable. « Les antibalaka qui voudront tuer seront traqués », a déclaré Mme Samba Panza en sango, la langue nationale, devant les habitants de Mbaïki, lors d'une visite en compagnie du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est ému mardi du risque d'une possible partition du pays, après des mois de violences interreligieuses. D'anciens responsables de la Séléka avaient déjà fait état publiquement de leur volonté sécessionniste depuis les confins nord-est du pays, majoritairement peuplés de musulmans, qui échappent depuis des années au contrôle d'un État centrafricain en état de quasi-faillite permanente. « Personne n'acceptera quelque partition que ce soit. Il faut absolument l'empêcher », a répliqué le ministre français de la Défense à Mbaïki. « Toute tentative de penser autrement rencontrera l'opposition de la France et celle de la communauté internationale », a poursuivi M. Le Drian. Mardi à Brazzaville, M. Le Drian avait durci le ton contre les milices sévissant en Centrafrique, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions « par la force ». Sur ce plan-là, la France a renvoyé hier à la future mission européenne Eufor-RCA le déploiement de troupes supplémentaires sur le terrain et à l'ONU une éventuelle opération de maintien de la paix.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi lancé hier un pont aérien entre Douala (Cameroun) et Bangui pour acheminer des vivres pour 150 000 personnes pendant un mois, mais cela restera insuffisant face à l'ampleur de la crise.
(Source : AFP)

 

La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis hier « la guerre » aux miliciens antibalaka (milices d'autodéfense à dominante chrétienne), qui multiplient les exactions contre les civils musulmans au risque de conduire le pays à une partition que Paris, principal allié de Bangui, juge inacceptable. « Les antibalaka qui voudront tuer seront traqués », a déclaré Mme...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut