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À La Une - syrie

Un convoi d'aide alimentaire est entré à Yarmouk

Près de 86 personnes sont mortes de faim dans le camp de réfugiés palestiniens à Damas.

Un convoi de l'UNRWA transportant 900 rations alimentaires est entré jeudi dans le camp assiégé de Yarmouk, à Damas. AFP PHOTO / HO / SANA

Un convoi d'aide alimentaire a pu pénétrer jeudi dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dont le siège hermétique a causé la mort de plus de 80 personnes, ont annoncé une agence de l'ONU et l'agence officielle syrienne Sana.


"Ce matin, un convoi de l'UNRWA transportant 900 rations alimentaires est entré dans le camp de Yarmouk à Damas", a indiqué à l'AFP Chris Gunness, porte-parole de l'Agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA). Il a précisé qu'"à 13h00 (11h00 GMT), 600 rations avaient pu être dispensées et la distribution continue, au milieu d'un chaos indescriptible.

Il s'agit, selon M. Gunness, de la première distribution depuis celle de 138 rations alimentaires effectuée par l'UNRWA le 21 janvier. "Nous nous sentons encouragés par cette distribution, par l'aide et la coopération des parties sur le terrain", a-t-il confié, disant espérer "pouvoir continuer et accroître substantiellement le montant de l'aide".


L'agence Sana a confirmé, indiquant que "de nouveau, la nourriture avait pu entrer dans le camp Yarmouk (...) afin d'alléger les souffrances des résidents encerclés dans le camp et pris en otage par les groupes terroristes armés", en allusion aux rebelles.


Selon le responsable de l'UNRWA, les personnes ayant besoin de cette aide à Yarmouk "se comptent par dizaines de milliers, parmi lesquels des femmes et des enfants". L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait rapporté que 86 personnes sont mortes de faim et d'absence de soins médicaux dans le camp.


Le camp de Yarmouk avait été établi par l'ONU en 1948 pour accueillir les Palestiniens ayant fui lors de la première guerre israélo-arabe. Il s'est transformé au fil des ans en quartier résidentiel et commercial. Mais on continue à l'appeler le "camp" Yarmouk.

 

(Portrait : Mona et les siens, de Charybde en Scylla, de Yarmouk à Chatila)


En 2011, près de 150.000 Palestiniens et autant de Syriens y vivaient. Lorsque la guerre a touché Damas à l'été 2012, des milliers d'habitants d'autres parties de la capitale y ont trouvé refuge car le quartier était calme. Mais peu après, Yarmouk est devenu à son tour un champ de bataille, certains Palestiniens ayant appuyé les rebelles tandis que d'autres comme le Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général (FPLP-CG) combattent aux côtés du régime syrien.


En juin 2013, l'armée syrienne a imposé un bouclage total de ce quartier de 2 km2, où résident encore, selon l'ONU, 18.000 habitants. Assiégés, certains ont dit avoir mangé de l'herbe, des chats et des chiens.

 

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Un convoi d'aide alimentaire a pu pénétrer jeudi dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dont le siège hermétique a causé la mort de plus de 80 personnes, ont annoncé une agence de l'ONU et l'agence officielle syrienne Sana.
"Ce matin, un convoi de l'UNRWA transportant 900 rations alimentaires est entré dans le camp de Yarmouk à Damas", a indiqué à l'AFP Chris Gunness,...

commentaires (2)

Saleté de bääSSyriens ; tféhhh ! Ils ne doivent absolument pas échapper à un Nuremberg local.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

02 h 22, le 31 janvier 2014

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Commentaires (2)

  • Saleté de bääSSyriens ; tféhhh ! Ils ne doivent absolument pas échapper à un Nuremberg local.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    02 h 22, le 31 janvier 2014

  • Un monde arabe sauvage qui ne reconnait jamais dans son vocabulaire ni le pardon ni la paix .

    Sabbagha Antoine

    17 h 08, le 30 janvier 2014

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