Position commune des FL, des Kataëb et du CPL au sujet de la situation de l’UL

Une fois n'est pas coutume... Les représentants estudiantins des Forces libanaises, du parti Kataëb et du Courant patriotique libre (courant aouniste) à l'Université libanaise, ainsi que des étudiants indépendants ont tenu une réunion conjointe – ce qui est en soit un fait rare – qui a été axée (autre nouveauté), non pas sur des affaires de politique locale, mais plutôt sur la situation de l'Université libanaise.
Un communiqué conjoint a été publié à l'issue de cette réunion, soulignant que l'Université libanaise, en sa qualité d'unique université publique, devrait être « à l'image du pays, tel que nous le désirons, à savoir un pays pluraliste, démocratique, qui doit prendre en considération toutes les orientations culturelles et les considérations régionales ». Les représentants estudiantins des FL, des Kataëb, du CPL et des indépendants ont mis l'accent dans ce cadre sur leurs revendications suivantes concernant la situation de l'UL :
- Édifier des complexes universitaires dans les mohafazats, ce qui implique de parachever le complexe universitaire Pierre Gemayel à Fanar et le complexe Mont Michel et les autres projets de complexes universitaires.
- Construire des foyers résidentiels pour les étudiants au complexe universitaire Pierre Gemayel de Fanar et renforcer les laboratoires dans le complexe en question.
- Titulariser de nouveaux enseignants sur base de la compétence et de la parité.
- Élaborer une nouvelle législation moderne pour l'Université libanaise.
- Renforcer le rôle du conseil de l'UL.
- Amender la loi 66 dans le souci de préserver l'équilibre national dans toutes les branches de l'Université libanaise.
Le communiqué des représentants estudiantins des FL, des Kataëb, du CPL et des indépendants souligne dans ce cadre la nécessité de « replacer les problèmes dans leur cadre académique et de mettre l'accent sur les revendications essentielles sans perdre le temps sur les affaires passagères et les règlements sectaires ». En conclusion, le communiqué relève que les revendications susmentionnées ne peuvent être réalisées qu'en focalisant toute l'attention sur « les questions essentielles en reliant les considérations académiques aux impératifs nationaux ».