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À La Une - Syrie

Armes chimiques : L'ONU prie la Syrie d'accélérer le transfert

Des soldats de la marine norvégienne sur le bateau qui doit transporter les armes chimiques, le 26 janvier 2014. REUTERS/Lars Magne Hovtun/Norwegian Armed Forces/Handout via Reuters

Le transfert à l'étranger de l'arsenal chimique syrien a été retardé sans raison et l'administration de Bachar el-Assad doit accélérer le processus, a estimé Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, dans un rapport rendu public mardi.

Damas a accepté de détruire cet arsenal dans le cadre d'un accord négocié par les Etats-Unis et la Russie après le bombardement au gaz sarin du 21 août qui a fait plusieurs centaines de morts dans un faubourg de la capitale.

Dans le rapport daté du 27 janvier qu'il a remis au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon déplore que la date limite du 31 décembre fixée pour le transfert des substances les plus dangereuses n'ait pas été respectée. Les autorités syriennes disent ne pas pouvoir garantir la sécurité des chargements.

"Bien qu'elle reste consciente de la difficulté de la situation sur le plan de la sécurité en République arabe syrienne, la mission conjointe juge que (la Syrie) a le matériel et l'équipement suffisants pour effectuer de multiples déplacements et garantir le transfert rapide des armes chimiques", a écrit le secrétaire général.

Les substances dont le transfert était prévu avant le 31 décembre doivent être détruites d'ici au 31 mars à bord d'un bâtiment de la marine américaine. Le reste doit quitter la Syrie avant le 5 février pour être détruit avant le 30 juin. Les opérations sont supervisées par une mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU.
Cette mission a fait savoir lundi qu'un deuxième chargement de substances chimiques avait été transféré hors de Syrie, près de trois semaines après le premier.

Dans son rapport, Ban Ki-moon regrette que l'ensemble du processus ait pris du retard. "Ces derniers jours, j'ai parlé avec (des représentants) de la République arabe syrienne et d'autres Etats membres concernés pour exprimer ma préoccupation au sujet de ce retard.  "Le directeur général de l'OIAC et le coordinateur spécial (de la mission conjointe) ont également pris contact avec des représentants syriens pour les convaincre de permettre le transfert immédiat", a-t-il écrit.

"Ce retard n'est pas insurmontable. Il reste encore cinq mois avant la date limite du 30 juin 2014. Il est toutefois impératif que la République arabe syrienne examine maintenant la situation, qu'elle intensifie ses efforts pour accélérer les déplacements internes de composants d'armes chimiques et qu'elle se conforme à ses obligations", a ajouté Ban Ki-moon.



Le transfert à l'étranger de l'arsenal chimique syrien a été retardé sans raison et l'administration de Bachar el-Assad doit accélérer le processus, a estimé Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, dans un rapport rendu public mardi. Damas a accepté de détruire cet arsenal dans le cadre d'un accord négocié par les Etats-Unis et la Russie après le bombardement au gaz sarin...

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