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Cinema- - Entre parenthèses

Qu’il est long le chemin de la liberté

Certes, on n'avait pas besoin de Justin Chadwick pour décrire le grand homme qu'était Nelson Mandela, mais la mémoire collective est courte et il est nécessaire de temps à autre que quelqu'un vienne nous rappeler le sacrifice de cet homme d'État hors norme. Son chemin pavé d'embûches pour atteindre non sa propre libération, mais celle de sa nation. Et de rappeler à la planète entière que le chemin de cette liberté est long et qu'il ne s'acquiert pas d'un jour à l'autre.
« Si l'on vous gifle sur la joue droite, tendez la joue gauche. » Deux millénaires ont passé depuis ce message... Mal entendu ? Mal compris ? Moqué ? Vilipendé ? Deux millénaires. Et l'homme n'a rien compris, n'a pas évolué d'un iota. Toujours la même haine, la même aigreur, la même rancœur pour son frère humain.
Nelson Mandela ne sera pas crucifié, mais c'est tout comme. Croupissant dans des conditions infâmes dans une cellule sur une île, il continuera à garder la forme physique malgré ses souffrances dans sa chair et son esprit. Plus tard, à sa libération, parlant à la télévision devant des milliers de téléspectateurs accrochés à ses lèvres, Mandela a les yeux fixes, embués par des larmes versées durant vingt-cinq ans d'emprisonnement mais aujourd'hui asséchés. Il parle de pardon, de paix, non d'armes, ni de combats. « Si je peux pardonner, vous le pouvez aussi. » Ces paroles sortent de la bouche d'un homme à qui on a volé le quart de sa vie.
Un exemple de vie, mais aussi un exemple d'amour. Car comme Mandela le dit lui-même : «Tout peut se résoudre par l'amour. » Et quoi de plus grand que donner sa propre vie pour sauver son peuple et reconstruire une nation ?

Certes, on n'avait pas besoin de Justin Chadwick pour décrire le grand homme qu'était Nelson Mandela, mais la mémoire collective est courte et il est nécessaire de temps à autre que quelqu'un vienne nous rappeler le sacrifice de cet homme d'État hors norme. Son chemin pavé d'embûches pour atteindre non sa propre libération, mais celle de sa nation. Et de rappeler à la...

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