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À La Une - Syrie

L'Onu lance les invitations pour Genève II

L'Iran aurait exclu de participer à la conférence de paix internationale.

La conférence a pour but de mettre fin à la guerre en Syrie qui a fait plus de 130.000 morts. AFP PHOTO / AHMAD ABOUD

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a adressé lundi des invitations aux États et organisations susceptibles de participer à la conférence internationale sur le conflit syrien qui aura lieu le 22 janvier en Suisse, rapporte le service de presse des Nations unies.

La liste des invités a été dressée le 20 décembre lors d'une réunion entre représentants des États-Unis et de la Russie, les deux parrains de l'événement baptisé "Genève II", selon la même source.

La conférence "a pour but d'amener deux délégations largement représentatives et crédibles du gouvernement syrien et de l'opposition à la table des négociations pour mettre fin au conflit et entamer la transition politique", indiquent les Nations unies dans un communiqué.

"Le secrétaire général voit la conférence comme une chance unique de faire taire la violence et de garantir que la paix sera rétablie. Au cœur de cette initiative figure la mise en place d'une instance gouvernementale de transition sur la base du consentement mutuel", indique-t-on dans le texte.


(Lire aussi : Syrie : Le QG des jihadistes de l'EIIL à Raqa assiégé par les rebelles)


Farhan Haq, porte-parole de l'ONU, avait auparavant indiqué que la participation de l'Iran faisait encore débat. Ban Ki-moon y est toutefois favorable, a-t-il ajouté.
Comme la Russie, la République islamique soutient fermement le président syrien Bachar el-Assad.

L'Iran a, semble-t-il, exclu lundi d'y participer après les propos tenus la veille par le secrétaire d’État américain John Kerry, qui avait suggéré à Téhéran de jouer un rôle "à la marge".

Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov le 13 janvier, a précisé Farhan Haq, qui a dit avoir bon espoir de voir les deux hommes s'entendre sur le rôle de la République islamique.

L'opposition syrienne n'a, quant à elle, pas annoncé la composition de sa délégation, a-t-il poursuivi, l'invitant à la faire au plus vite.

Rétrospective

2013, année la plus meurtrière du conflit syrien

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