L'ancien Premier ministre a de nouveau dénoncé vendredi soir l'assassinat de l'ancien ministre et son conseiller politique, Mohammad Chatah, dans un attentat à la voiture piegée. "Je retournerai au Liban", a assuré M. Hariri, révélant que M. Chatah lui disait que le moment n'est pas convenable (pour son retour). Dans une intervention télévisée, l'ancien Premier ministre a ajouté que "les meurtriers, ne pouvant pas faire parvenir leur message, veulent se débarrasser de nous physiquement." "Nous n'avons pas peur. Le tribunal international débutera le 16 janvier et ce sera le début de la chute des lâches", a poursuivi M. Hariri. Saad Hariri a en outre souligné qu'"à la place d'un gouvernement neutre, nous pourrions exiger un gouvernement du 14 Mars", refusant le retour à un dialogue vain.
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