Rechercher
Rechercher

Culture - Concert

Clôture en beauté du Beirut Chants Festival

C'est dans la magnifique église Saint-Élie de Kantari que la soprano Samar Salameh, accompagnée par le père Toufic Maatouk et son orchestre, a clôturé avec brio le festival Beirut Chants.

Un orchestre, un maestro et une soprano qui ont fait la joie du public. Photo Ibrahim Tawil

20h15. Plus un banc de libre. En cette période de Noël flotte sur ce bel endroit un esprit de paix. Un petit mot d'accueil, puis 10 violons et violoncelles prennent place devant l'autel et s'accordent en harmonie. Silence général. Le père Toufic Maatouk arrive et inaugure le concert avec Symphony de Messiah de Händel. Mélodie tout d'abord douce où les musiciens effleurent à peine leurs instruments avant de s'engager ensuite énergiquement dans la partie la plus vivante du morceau. L'audience est impressionnée. Le ton est donné. Le chef d'orchestre s'éclipse un bref instant pour revenir avec la soprano. Samar Salameh fait son apparition dans une robe blanche fluide. Les premières notes de Exsultate, Jubilate de Mozart retentissent et la voix lyrique de la soprano résonne. Déjà des «bravos» sont lancés par le public. L'ensemble interprétera Bach, Vivaldi et Baz avant que Mario Rahi entame un solo au violon sur «L'inverno» de Le Quattro Stagioni de Vivaldi. Dans une parfaite maîtrise de son instrument, le violoniste transporte le public. Qui lui fait une ovation. Samar Salameh reprend place pour interpréter Panis Angelicus de Frank toujours accompagnée par l'ensemble de l'orchestre soutenu par un orgue.


Puis, place aux traditionnels chants de Noël. Pour Silent Night, le public est invité à chanter avec la soprano. D'abord un murmure léger se fait entendre avant que toute l'église ne reprenne en chœur le dernier couplet dans un moment assez magique. Lorsque Salameh entame L'Enfant au tambour, l'assistance est captivée par sa voix. «Vous allez chanter avec moi, quand même!», dit-elle entraînant l'auditoire à l'accompagner dans Les Anges de nos campagnes.


Le concert se terminera par un Adeste Fideles de Wade, avant que le public, debout, en redemande encore. Salameh et l'orchestre reprendront alors deux chansons déjà
présentées.

 

20h15. Plus un banc de libre. En cette période de Noël flotte sur ce bel endroit un esprit de paix. Un petit mot d'accueil, puis 10 violons et violoncelles prennent place devant l'autel et s'accordent en harmonie. Silence général. Le père Toufic Maatouk arrive et inaugure le concert avec Symphony de Messiah de Händel. Mélodie tout d'abord douce où les musiciens effleurent à peine leurs...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut