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Liban

Le Futur fait assumer au Hezbollah la responsabilité de la montée aux extrêmes

Le bloc parlementaire du Futur a vivement et fermement condamné hier les deux attaques contre l'armée à Saïda, estimant que « toute agression contre l'armée constitue un acte criminel et terroriste inadmissible et devant lequel il est impossible de se taire », et appelant les autorités judiciaires concernées à « intensifier leur enquête » pour faire la lumière sur ce qui s'est produit, « une enquête transparente et juste », et à débusquer et traquer les coupables.
Dans son communiqué à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de son chef, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, le bloc a fait assumer « au Hezbollah et à ses complices la responsabilité de la tension sécuritaire au Liban », du fait de son implication dans les combats en Syrie « et des crimes commis, au côté du régime syrien, contre son peuple ». Le bloc du Futur a également pointé du doigt la responsabilité du parti chiite dans l'invasion de Beyrouth, le 7 mai 2008, et de Abra, cette année, ainsi que « sa protection constante de criminels, comme ceux qui ont commis divers assassinats, ainsi que les attentats contre les deux mosquées à Tripoli ».
« Tout cela ouvre la voie à la montée aux extrêmes, à la faveur d'une nouvelle vague d'extrémisme diabolique, dont le Liban commence à pâtir », ajoute le communiqué. « Le grand péché que commet le Hezbollah est sa participation aux combats en Syrie. C'est à travers cette participation que le parti, en collaboration avec l'Iran, a ouvert la voie à la vengeance et au terrorisme sous toutes ses formes au Liban », note-t-il.
Le bloc parlementaire a ensuite assuré qu'il se tient auprès des institutions de l'État afin que ce dernier restaure sa souveraineté sur l'ensemble du territoire, et en particulier de l'armée, « pour faire face à toute agression ou tout acte terroriste contre elle ». « L'armée est le rempart de la patrie face à l'ennemi israélien et face à tout acte hostile. L'arsenal de l'armée est l'arsenal légal de l'État libanais, l'État de tous les Libanais. Il faut le préserver et le protéger contre l'absurdité des armes miliciennes et contre la traîtrise, la domination et le monopole », note le communiqué. « Nous rejetons l'attaque terroriste contre l'armée à Saïda. Cette agression est inacceptable. Celui qui a commis cet acte est un criminel », a ajouté le bloc.
Le Futur a également stigmatisé « la campagne menée par les médias proches du Hezbollah visant à faire de la surenchère et à gonfler l'incident, afin de donner de Saïda et d'autres régions du Liban l'image qu'ils produisent des terroristes et des extrémistes ». « Cette campagne médiatique et politique injuste est similaire à celle qui avait visé Tripoli pour la diaboliser et donner d'elle l'image d'une ville hors la loi à discipliner », a souligné le bloc, dénonçant là un « processus hypocrite ». « Nous vous rappelons le rôle historique que Saïda a joué et qu'elle a conservé à travers le temps », a-t-il ajouté, appelant ces médias à faire preuve de « professionnalisme et de respect des droits de l'homme, sans confondre l'innocent avec le coupable ».
Le bloc parlementaire a enfin applaudi au congrès tenu dimanche dernier par le 14 Mars à Tripoli et appelé le président de la République et le Premier ministre désigné à former rapidement un cabinet de non-partisans « avant qu'il ne soit trop tard » et à relancer les séances de la table de dialogue national « sur les questions problématiques comme les armes et l'implication du Hezbollah en Syrie ».

Le bloc parlementaire du Futur a vivement et fermement condamné hier les deux attaques contre l'armée à Saïda, estimant que « toute agression contre l'armée constitue un acte criminel et terroriste inadmissible et devant lequel il est impossible de se taire », et appelant les autorités judiciaires concernées à « intensifier leur enquête » pour faire la lumière sur ce...

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