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À La Une - Conflit

L'ère des "menaces ne reviendra jamais", assure Damas

Violents combats entre jihadistes et soldats syriens dans la ville chrétienne de Maaloula.

Le premier Vice-Président iranien, Eshaq Jahangiri, accueillant le Premier ministre syrien Waël Halki. Photo AFP

Les forces gouvernementales sont en train de gagner la guerre et n'auront pas de repos tant que subsistera un seul combattant ennemi, a déclaré samedi le Premier ministre syrien.

L'ère des "menaces et intimidations est terminée, et ne reviendra jamais, tandis que l'ère de la victoire et de la fierté est en cours sur le sol syrien", a dit Wael Halki à l'occasion d'une visite en Iran, principal soutien militaire et financier du président Bachar el-Assad.

"Le gouvernement syrien n'autorisera aucun terroriste sur le territoire syrien", a ajouté le chef du gouvernement, cité par l'agence officielle syrienne SANA.

 

L'Iran est "dans la même tranchée aux côtés de la Syrie, la soutenant à tous les niveaux contre l'axe agressif du mal", a déclaré de son côté le premier Vice-Président iranien, Eshaq Jahangiri.

Pour bien signifier l'étroitesse des liens entre les deux pays, le Premier ministre syrien s'était déplacé à la tête d'une imposante délégation comprenant les ministres des Affaires étrangères, de la Santé, de l'Economie, de l'Electricité et de l'Energie.

Selon SANA, les deux hommes ont évoqué l'activation d'une ligne de crédit de plusieurs milliards de dollars de l'Iran à la Syrie, du retour en Syrie des entreprises iraniennes et de la fourniture de produits pétroliers, de vivres et de matériel médical.

 

(Reportage : Réfugiés syriens en Bulgarie : "Les animaux vivent mieux que nous")

 

Sur le terrain, les rebelles syriens ont marqué de nouveaux points samedi en pénétrant de nouveau dans la ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas.
"Des combats féroces se déroulent entre les rebelles, dont les combattants du Front al-Nosra, et les troupes du régime à Maaloula", dont les rebelles tentent de s'emparer, a affirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

En septembre, les forces gouvernementales avaient expulsé les rebelles de Maaloula après des combats féroces contraignant la majorité des habitants à fuir.


Au nord de Damas, l'armée poursuit son offensive pour reprendre la région clé de Qalamoun.
Les troupes du régime, qui cherchent à asphyxier les rebelles positionnés autour de la capitale, ont repris jeudi la localité de Deir Attiya après celle de Qara le 19 novembre, et avancent désormais dans la localité de Nabak.
Selon l'OSDH, les combats se poursuivaient samedi à Nabak, visée, comme le village proche de Yabroud, par plusieurs raids aériens. "Si Nabak est prise, il ne restera plus que Yabroud et quelques villages" pour prendre Qalamoun et "verrouiller complètement la frontière avec le Liban, et empêcher toute fuite ou entrée de rebelles vers ce pays", a expliqué cette semaine à l'AFP une source de sécurité syrienne.

 

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