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Culture - Concert

Vinicio Capossela : salle comble et comblée

De la chanson italienne sur fond de musique grecque... Le public du Music Hall a été enchanté par la prestation de Vinicio Capossela et de ses musiciens, invités par Liban Jazz et l'Institut culturel italien.

Venez chanter avec Vinicio l’italien excentrique. Photo Marwan Assaf

Le rideau s'ouvre et dévoile six personnes sur scène. Batteur (au nom original de Socrate), contrebassiste, mandoliniste, pianiste (et accordéoniste), un guitariste jouant sur une mandoline miniature et enfin le chanteur sur le même instrument. La tenue de ce dernier révèle l'excentricité du personnage. Il est vêtu d'un chapeau rouge assorti à sa cravate, avec une veste qui s'enfile d'un seul côté, un gant cousu dessus.
Morceau d'attaque avec la célèbre chanson d'origine grecque Misirlou, reprise dans le film Pulp Fiction. Vinicio essaye un « habibi » hésitant à l'attention du public et précise que ses musiciens viennent presque tous d'Athènes. De sa voix rauque et entraînante, le chanteur se lance ensuite dans l'interprétation des extraits de son 4e album RebetikoGymnastas, Rebetiko étant une forme de musique populaire grecque. Avec sa chanson sur l'haltérophilie, il fait participer le public avec des exercices de gym, tantôt utilisant le micro comme un poids, tantôt en passant en dessous, telle une danse de limbo. La salle siffle en rythme. Vincicio enfile un peu plus tard une fausse moustache pour aborder le thème de la mafia. La mandoline joue des airs d'origine de Constantinople, le chanteur parle nonchalamment sur fond d'accordéon. Cette ballade nostalgique transporte son auditoire, il suffit de fermer les yeux pour s'imaginer à la terrasse d'un café italien. Arrivé au milieu du concert, il change de chapeau, bois une gorgée de vin rouge et se place au piano, terminant souvent ses phrases par des soupirs. Entre airs de sirtaki et rythmes traditionnels italiens, les paroles sont parfois empruntées à de grands poètes. Avant de s'en aller, Vinicio enfile un masque en bois d'animal aux longues cornes et entame une chanson vivante à la guitare. Mais l'audience en redemande et crie « ancora ! » Le groupe revient alors pour se présenter en musique et interpréter quelques titres de plus dont un qui rappellerait Zorba le Grec. Tout au long du concert, le public s'est souvent levé pour danser à la façon grecque ou italienne, peu importe. La joie de vivre des rythmes méditerranéens est contagieuse.

 

Le rideau s'ouvre et dévoile six personnes sur scène. Batteur (au nom original de Socrate), contrebassiste, mandoliniste, pianiste (et accordéoniste), un guitariste jouant sur une mandoline miniature et enfin le chanteur sur le même instrument. La tenue de ce dernier révèle l'excentricité du personnage. Il est vêtu d'un chapeau rouge assorti à sa cravate, avec une veste qui...

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