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Culture

« Destins meurtris » à l’Agora

« Destins meurtris » est le titre d’une conférence qui a réuni à l’Agora Mathias Enard, Jérôme Ferrari et Jabbour Douaihy. Les trois écrivains ont amplement discuté des motivations latentes qui influencent leurs choix en matière d’écriture, notamment en ce qui concerne la détermination des sorts des héros auxquels ils insufflent des vies et des destins au gré de leur imagination. Ils soutiennent que, dans le réel, l’opposition entre libre arbitre et destin relève de l’arbitraire et de l’artificiel, dans la mesure où ces deux concepts ne sont pas en contradiction, mais se complètent. Alors que le fait d’inscrire des personnages dans des structures événementielles qui les dépassent relève d’un choix d’auteur et de l’esthétique littéraire : l’implication des héros dans des contextes sociologiques, temporels et géographiques précis et familiaux est nécessaire pour l’auteur afin qu’il puisse élaborer, de manière cohérente, la trame de son roman. Ainsi, les écrits de ces trois auteurs relèvent-ils de leurs sensations respectives comme du vécu et non de concepts abstraits. Puisque l’existence des hommes est profondément empreinte de violence, celle-ci s’impose en thème récurrent dans la littérature, donc en facteur modulateur des sorts des personnages. C’est pour cela, expliquent-ils, que leurs romans s’achèvent comme la vie des hommes, par la mort.
« Destins meurtris » est le titre d’une conférence qui a réuni à l’Agora Mathias Enard, Jérôme Ferrari et Jabbour Douaihy. Les trois écrivains ont amplement discuté des motivations latentes qui influencent leurs choix en matière d’écriture, notamment en ce qui concerne la détermination des sorts des héros auxquels ils insufflent des vies et des destins au gré de leur...
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