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Liban - Initiative

Chucri Sader veut fédérer les jeunes et les anciens diplômés de l’USJ

Rassembler une élite soucieuse d’un Liban pluriel et dont l’opinion pourrait peser sur le cours des événements, et garantir aux générations montantes un État qui leur assurerait sécurité et progrès : voici, en gros, la feuille de route telle que dessinée par Chucri Sader, président de la Fédération des associations des anciens de l’Université Saint-Joseph (FAA-USJ) et président du Conseil d’État.

Élu pour trois ans à la tête de la Fédération des associations des anciens de l’Université Saint-Joseph, le président du Conseil d’État Chucri Sader s’est donné pour mission de tisser un vaste réseau de diplômés de l’USJ. Un regroupement destiné à instituer un espace de coopération, fondé sur des valeurs communes acquises pendant les années d’études, aussi bien par les chrétiens que par les musulmans.
« Nous leur lançons un appel pour leur dire que nous avons besoin d’eux et que nous voulons tout mettre en œuvre pour nous regrouper autour d’un projet commun, celui de reconstruire le Liban », martèle le président Sader, évoquant un Liban citoyen, au service des droits de l’homme et de l’État de droit, et qui pourrait promouvoir avant toute chose l’humain, l’ouverture, la tolérance et le dialogue, dans le respect de l’autre et de ses différences. « C’est en traduisant ces valeurs en actes qu’on peut rebâtir le pays », relève-t-il.
« La contribution des anciens, particulièrement ceux qui ont émigré et ceux que les talk-shows télévisés n’ont pas abêti, est essentielle à la société. Il s’agit de les convaincre de mettre la main à la pâte, d’établir un lien interactif avec leur institution », a-t-il poursuivi. « Je répète : unissons-nous ! » sourit-il de toutes ses forces, expliquant qu’à l’instar des premières promotions de l’USJ qui ont contribué au développement et à la modernisation de la ville de 1920 à 1975, ou qui ont marqué l’histoire du droit en élaborant les différents codes juridiques aujourd’hui en vigueur, « on attend des anciens d’être les forces actives d’un nouveau Liban ».

Yes I will !
Comme les clubs d’universités célèbres – Yale, Oxford ou Harvard – la FAA-USJ se veut ainsi engagée, puissante et imposante au niveau national : le président Sader avance le chiffre de 120 000 anciens qui pourront mettre en marche un avenir plein de promesses.
Pour ce faire, la Fédération s’est fixé trois objectifs : constituer une base de données recensant les anciens étudiants ; créer un site Web comme plate-forme de débat et d’échange, et bâtir, sur un terrain offert par les jésuites, « La maison de l’ancien » qui serait un lieu de réunion où vieux et jeunes diplômés pourront se retrouver lors d’événements divers et variés, y compris dîners et mariages.
La vision est là et la motivation est forte. Les objectifs définis ne resteront pas un rêve. « Je ne vous dirai pas comme Barack Obama : Yes I can, mais I will », affirme Chucri Sader, très décidé à aller jusqu’au bout de son plan.
Afin de mettre à jour la banque de données qui permettra de faciliter la communication entre tous les anciens de l’Université, et pour financer la construction de « La maison de l’ancien », la FAA-USJ organise un dîner de gala pour une collecte de fonds après-demain, vendredi 8 novembre, à la Salle des ambassadeurs du Casino du Liban.
Ce dîner placé sous le thème « Anciens de l’USJ, unissez-vous ! » coïncide avec la réunion du conseil stratégique de l’USJ à laquelle participeront, entre autres, Hélène Carrère d’Encausse et Amin Maalouf, ainsi que d’autres personnalités non moins importantes.
Élu pour trois ans à la tête de la Fédération des associations des anciens de l’Université Saint-Joseph, le président du Conseil d’État Chucri Sader s’est donné pour mission de tisser un vaste réseau de diplômés de l’USJ. Un regroupement destiné à instituer un espace de coopération, fondé sur des valeurs communes acquises pendant les années d’études, aussi...

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