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Lifestyle - Objets et histoire

Kir... ialeyson !

Le Kir est un apéritif fabriqué à base de vin blanc et de cassis.

Né en 1876 dans une petite commune de la Côte d’Or, Alise-Sainte-Reine siège d’Alésia où Vercingétorix fut assiégé par Jules César, Félix Kir embrasse tôt la vocation religieuse puisqu’il fait ses études à partir de 1891 au petit séminaire de Plombières-les-Dijon, et en sort en 1901 pour être ordonné prêtre. En 1928, l’évêque de Dijon le nomme « directeur des œuvres et groupements d’hommes et des œuvres de presse », fonction qui le conduit à s’installer à Dijon où il est nommé chanoine honoraire en 1931. La Seconde Guerre mondiale va être le point de départ de sa carrière politique. En 1940, en pleine débâcle, alors que la municipalité a évacué la ville, il est nommé membre de la délégation municipale de Dijon. Son engagement patriotique est immédiat, le chanoine Kir est un ardent patriote et il sera l’un des premiers résistants français.
Drôle, n’ayant pas sa langue dans sa poche, un brin provocateur, il était redouté de ses ennemis pour son sens des déclarations dont l’histoire a retenu quelques exemples qui font encore sourire. Attaqué verbalement par un député communiste qui critiquait sa foi en Dieu sans jamais l’avoir vu, le chanoine en pleine séance devait lui répondre : « Et mon cul, tu l’as pas vu, et pourtant il existe ! »
Le personnage faisait la joie des médias de l’époque. Très à droite, il fut le dernier prêtre à porter la soutane dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, au côté d’un certain Abbé Pierre. Sa soutane s’arrêtait aux genoux : « Une soutane de course », disait-il. Et toujours à propos de la soutane, voici une autre histoire authentique le concernant du temps où il était député de Dijon. Rejoignant en train sa ville après une session parlementaire par une journée caniculaire, le chanoine eut l’occasion de voyager en face d’un pasteur protestant, bien sûr revêtu d’un « clergyman ». Ne pouvant plus résister à la chaleur suffocante, le pasteur enleva son veston et, adressant un clin d’œil au chanoine, il lui dit : « Ça, vous ne pouvez pas le faire ! » Quelques minutes plus tard, le chanoine se leva pour se rendre aux toilettes. En regagnant son compartiment, il montra au pasteur son pantalon qu’il tenait à la main et lui dit : « Ça, vous ne pouvez pas le faire ! »
Il reste surtout célèbre pour avoir donné son nom à un apéritif qui était servi à la mairie de Dijon lors des festivités, à base de vin blanc et de cassis, « le rince-cochon » ou « blanc-cassis ». Lors d’un repas, un convive lui lança : « Puisque vous n’avez pas de descendance, pourquoi ne donneriez-vous pas votre nom au blanc-cassis ? » Il accepta, mais ajouta : « Après mon décès seulement. » Il devait mourir d’une chute dans son escalier le 26 avril 1968, toujours maire de Dijon, à l’âge de 86 ans.
Le chanoine est toujours honoré des Bourguignons et le Kir a fait le tour de la France, et du monde. Quant au Kir royal, il est préparé à base de champagne ou d’un autre vin mousseux. Pas une boisson de fakir... ça c’est sûr !

Sources principales :
histoire-pour-tous.com
canalacadémie.com
lexpress.com
Né en 1876 dans une petite commune de la Côte d’Or, Alise-Sainte-Reine siège d’Alésia où Vercingétorix fut assiégé par Jules César, Félix Kir embrasse tôt la vocation religieuse puisqu’il fait ses études à partir de 1891 au petit séminaire de Plombières-les-Dijon, et en sort en 1901 pour être ordonné prêtre. En 1928, l’évêque de Dijon le nomme « directeur des œuvres...
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