Nour a été admise à la condition de refaire sa troisième. Mais elle ne comprend toujours rien aux mathématiques enseignées en anglais. « J’ai bénéficié pendant quelque temps de l’aide d’un professeur particulier. Mais mes parents n’ont plus les moyens de payer ces cours », regrette-t-elle. Elle se fait donc aider par une voisine. Une aide qui ne lui sert visiblement pas à grand-chose. « Je sens que je recule », déplore-t-elle. Son enseignante parle même de la rétrograder d’une classe.
Même problème pour Ahmad qui est scolarisé au Liban pour la troisième année consécutive. « Je suis extrêmement faible en anglais. Je vais échouer si personne ne m’aide », lance-t-il. On lui a bien proposé des cours particuliers. Mais ses parents n’en ont pas les moyens. Il se débrouille donc comme il peut. « Les enseignants traduisent les cours en arabe pour nous permettre de comprendre les notions, les autres élèves syriens et moi-même, indique-t-il. À nous de faire le reste. » Car Ahmad n’arrive toujours pas à formuler des phrases en anglais. « J’ai encore un niveau de débutant. J’aimerais tellement bénéficier de cours de soutien. »
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