C’est dans les petites classes que l’école « francophone » de Zokak el-Blatt accueille le plus d’élèves syriens, plus particulièrement en maternelle, en douzième et au CP. Et ce contrairement à la tendance générale et à la forte demande des réfugiés syriens pour l’enseignement public « anglophone ». Sur 210 élèves, l’institution accueille 110 petits Syriens. « La priorité des parents est de scolariser leurs enfants », explique la directrice de l’établissement, Samar Haïdar. « Ils tentent alors de trouver une école à proximité de leur lieu de résidence, pour éviter de devoir payer des frais de transport, trop chers », ajoute-t-elle. Encore jeunes, ces enfants n’ont jamais été scolarisés. « En Syrie, les enfants commencent l’école à un âge plus avancé. » La barrière de la langue française n’est donc pas un obstacle pour eux. Ils apprendront progressivement la langue de Molière, au côté de l’arabe, comme tous les petits Libanais. Très prisée par les familles syriennes kurdes du quartier, la petite école se voit obligée de refuser des élèves et de les orienter vers d’autres établissements.
C’est dans les petites classes que l’école « francophone » de Zokak el-Blatt accueille le plus d’élèves syriens, plus particulièrement en maternelle, en douzième et au CP. Et ce contrairement à la tendance générale et à la forte demande des réfugiés syriens pour l’enseignement public « anglophone ». Sur 210 élèves, l’institution accueille 110 petits...
commentaires (0)
Commenter