La mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU "a fait des premiers progrès encourageants" et les documents qui lui ont été transmis mercredi par le gouvernement syrien "semblent prometteurs, selon des membres de la mission", a ajouté le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.
Il a cependant précisé "qu'il faudrait des analyses complémentaires, notamment des schémas techniques" et que l'équipe attendait "des réponses à certaines questions".
Il n'a pas voulu être plus explicite. "Les experts techniques", a-t-il déclaré à la presse, "ont besoin d'examiner tout ce qui leur a été remis très soigneusement". "Il y a clairement une bonne coopération avec les autorités syriennes au niveau technique pour tenter de comprendre les documents fournis à l'équipe conjointe de l'ONU et de l'OIAC", a-t-il estimé.
De même, en ce qui concerne le démantèlement, le calendrier "dépendra des résultats des groupes de travail techniques mis en place hier avec la participation d'experts syriens", a-t-il dit.
Ces groupes, a-t-il précisé, travaillent sur trois sujets "essentiels à la réussite de la mission": "la vérification des informations fournies par le gouvernement syrien", la sécurité des inspecteurs et "les arrangements pratiques pour appliquer le plan" d'élimination des armes chimiques détenues par le régime de Bachar al-Assad. Ce plan prévoit la destruction de l'arsenal d'ici la mi-2014.
Au troisième jour de son séjour à Damas, la mission conjointe de l'OIAC et de l'ONU a annoncé jeudi avoir commencé, dès mercredi et "avec les autorités syriennes", à "sécuriser les sites où elle allait opérer".
L'équipe, formée de 19 inspecteurs, "examine aussi les risques liés à la santé et à l'environnement auxquels elle pourrait être confrontée", ajoute le texte.
La tâche de l'équipe internationale est considérable, les experts estimant que la Syrie possède plus de 1.000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et du sarin, répartis sur environ 45 sites.
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