Aucun des cinq États membres permanents du Conseil de sécurité, qui avaient été pourtant représentés à New York, aux réunions du Groupe d’appui international au Liban, n’avait demandé à son ambassadeur d’avancer des chiffres déterminés à Genève. Seuls les États-Unis ont indiqué qu’ils étudiaient la possibilité d’accueillir des réfugiés sur leur territoire. Pourtant, la réunion de Genève avait pour thème : « La solidarité et le partage du fardeau avec les États hôtes, voisins de la Syrie. »
Les positions des États récalcitrants n’ont pas changé même après l’appel à l’aide lancé la veille par la déléguée de la Banque mondiale à Washington, lors d’une vidéoconférence, dans laquelle elle avait souligné que les chiffres pour le Liban sont alarmants et mis en garde contre l’impact négatif de la présence massive syrienne au Liban, non seulement sur ce pays, mais sur l’économie des États voisins également.
Le choc le plus dur a été d’apprendre que les 17 États, parmi lesquels le Japon, la Suède et la Norvège, qui ont bien voulu assumer une part de ce fardeau n’accueilleront qu’un ensemble de 10 000 réfugiés des quatre pays cités plus haut et de la Syrie. Pour le Liban, ce chiffre est dérisoire, voire insignifiant.
Un responsable libanais n’a pas caché sa déception et son étonnement face aux résultats des réunions de Genève, d’autant qu’elles ne se sont pas attaquées aux détails de la répartition des réfugiés sur les pays hôtes et à leur pourcentage.
commentaires (2)
CLASSIQUE.... !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
05 h 03, le 03 octobre 2013