Mourhaf al-Modahi, surnommé Abou Chouja, a été tué samedi dans des combats opposants les rebelles aux troupes loyales au président Bachar al-Assad, a indiqué à l'AFP ce collègue.
"Je l'ai formé au mois de juin et en quelques mois il a fait énormément de progrès. Il faisait partie de cette nouvelle génération de photojournalistes syriens qui a vu le jour suite au conflit", a affirmé Patrick Baz, chef du département photo de l'AFP pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord.
La coalition de l'opposition a également fait état de son décès soulignant qu'il était mort "alors qu'il accomplissait son devoir de journaliste".
Selon elle, "Abou Chouja avait pris une caméra et commencé a couvrir (la révolte en Syrie) dès qu'ont éclaté les premières manifestations à Deir Ezzor. Il a poursuivi son travail sous les balles, les bombes, les obus de chars, défiant la puissance du régime militaire".
Reporters sans frontières (RSF) a décrit la Syrie comme le pays le plus dangereux pour les journalistes. Selon son décompte, 25 journalistes sont morts ainsi que 26 journalistes citoyens depuis le début de la révolte en mars 2011.
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