C’est ce qu’a déclaré hier le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, qui s’exprimait ainsi à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire au cours de laquelle a été notamment évoquée la question de la formation du gouvernement.
« Nous entendons parler de l’alternance des portefeuilles. Il semblerait que cette règle vise un ministre en particulier », a ajouté le chef du CPL dans une allusion claire à son gendre, Gebran Bassil, ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau.
Selon lui, « si le gouvernement n’a pas encore vu le jour, ce n’est pas à cause des conditions posées par les autres parties, mais à cause de celles qu’a définies Tammam Salam qui a ignoré toutes les règles et la légalité ».
« Lorsque le Premier ministre Nagib Mikati a démissionné, certains ont été appâtés par le pétrole », a ajouté M. Aoun, insistant sur le fait que son gendre « a enregistré beaucoup de succès et d’importantes réalisations que personne d’autre n’a réussi à réaliser ».
« C’est nous qui choisissons nos ministres et savons où les placer », a-t-il affirmé, après avoir admis que la formation du gouvernement est le résultat des consultations parlementaires, combinées aux volontés du président et du Premier ministre désigné.
Interrogé sur son éventuel démission de la direction du CPL, Michel Aoun a indiqué qu’il compte aller voir le médecin « qui décidera si je peux poursuivre ou pas » la tâche à la tête du courant, affirmant toutefois que le CPL ne se résume pas à sa personne, mais qu’il est en voie de « s’institutionnaliser et de former ses cadres ».
commentaires (8)
Et je lui suggererai un bon MAE , celui qui a dit "fa yehkoumou el ikhwan .." ca lui vient a point nomme , mon General phare Aoun. , n'est ce pas ?
Jaber Kamel
18 h 48, le 25 septembre 2013