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Sport

Baromètre des stars : c’est Nadal le meilleur cette saison

En remportant l’US Open, Rafael Nadal a apporté la preuve irréfutable qu’il était le meilleur joueur de la saison, alors que Roger Federer, en sortant par la petite porte en 8es de finale, a alimenté la thèse de son déclin.

EN HAUSSE :
Rafael Nadal (Esp, vainqueur)
Absent l’an dernier à cause d’une pause de sept mois pour soigner son genou récalcitrant, Nadal a reconquis Flushing Meadows, où il avait déjà gagné en 2010, et réalise une saison inouïe : 60 victoires pour 3 défaites, dont un bilan parfait sur ciment (22 victoires-0 défaite), douze finales en treize tournois, dix titres dont deux en grand chelem. Le Majorquin finira très probablement la saison au premier rang mondial. En toute logique.

Stanislas Wawrinka (Sui, demi-finaliste)
Le Suisse a-t-il franchi un cap ? Pour atteindre le dernier carré d’un tournoi du grand chelem pour la première fois de sa carrière, il a battu deux joueurs du top 5 (Tomas Berdych et Andy Murray), sortant notamment l’Écossais, tenant du titre, en trois sets secs. Il n’avait plus de gaz face à Djokovic en demi-finale, mais a bousculé le n° 1 mondial en cinq sets.

Lleyton Hewitt (Aus, 8e-de-finaliste)
À 32 ans, douze ans après son titre à Flushing Meadows, Hewitt a montré qu’il avait de beaux restes. Il a causé la plus grosses surprise du tournoi en sortant le 6e joueur mondial, l’Argentin Juan Martin Del Potro, dès le 2e tour. Même s’il a cédé en 8es de finale un match qu’il avait dans sa raquette devant le Russe Mikhail Youzhny, sa rage de vaincre encore intacte – après quatre opérations depuis 2008 – a encore impressionné.

Serena Williams (USA, vainqueur)
En conservant son titre à New York, la n° 1 mondiale a confirmé qu’elle disputait, à presque 32 ans, la meilleure saison de sa carrière. Elle avait certes décroché trois titres du grand chelem en 2002, contre deux cette saison (avec Roland-Garros), mais avec neuf titres et seulement quatre défaites cette saison, l’Américaine survole le tennis féminin comme jamais. Même si ses défaites à l’Open d’Australie et à Wimbledon font un peu désordre, ses 17 titres du grand chelem en font un monument du tennis.

Victoria Azarenka (Bié, finaliste)
Même si elle n’a pas toujours été souveraine en chemin vers la finale, la Biélorusse a fait montre de son tempérament de championne pour arracher le deuxième set en finale face à Serena Williams, après avoir pourtant été menée d’un set et 4-1. Quand ça comptait le plus, la double championne de l’Open d’Australie a été à la hauteur de l’événement.

STABLE :
Novak Djokovic (Srb, finaliste)
Comme l’an dernier, le n° 1 mondial a calé en finale, battu à chaque fois par le meilleur joueur de la saison : Andy Murray en 2012 et Rafael Nadal en 2013. Il compte trois finales en grand chelem, mais un seul titre, dans son pré carré d’Australie, où il a glané quatre de ses six tournois du grand chelem. Sa façon de gagner contre Wawrinka en demi-finale sans avoir été le meilleur sur le terrain prouve qu’il n’est pas n° 1 mondial pour rien, même s’il risque fort de finir l’année en tant que n° 2...

EN BAISSE :
Roger Federer (Sui, 8e-de-finaliste)
Le Suisse semblait avoir retrouvé de l’allant en passant trois tours sans perdre un set. Mais il s’est arrêté net, en trois sets, en 8es de finale, face à un joueur contre lequel il n’avait jamais perdu, l’Espagnol Tommy Robredo. Il faut remonter à 2002 pour retrouver trace d’une saison du Suisse sans finale en grand chelem. À 32 ans, Federer peut-il encore gagner un tournoi majeur ?

Andy Murray (G-B, quart-de-finaliste)
Le tenant du titre et vainqueur de Wimbledon a été étrangement attentiste face à l’agressivité de Wawrinka. Plus que la défaite, c’est la manière qui a déçu chez un Murray qu’on a senti résigné, sans jamais donner l’impression de pouvoir inverser la tendance. Peut-être le contre-coup de sa victoire à Wimbledon, qui l’a libéré d’un poids immense.

Agnieszka Radwanska (Pol, 8e-de-finaliste)
Battue par la Russe Ekatarina Makarova, tête de série n° 24, la finaliste de Wimbledon 2012 n’a pas confirmé à New York son statut de pensionnaire du top 5, comme d’ailleurs dans aucun des trois autres tournois du grand chelem cette année. A-t-elle les épaules ?
En remportant l’US Open, Rafael Nadal a apporté la preuve irréfutable qu’il était le meilleur joueur de la saison, alors que Roger Federer, en sortant par la petite porte en 8es de finale, a alimenté la thèse de son déclin.EN HAUSSE :Rafael Nadal (Esp, vainqueur)Absent l’an dernier à cause d’une pause de sept mois pour soigner son genou récalcitrant, Nadal a reconquis Flushing...
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