Trois sujets principaux sont à l’ordre du jour du sommet que les présidents libanais, Michel Sleiman, et français, François Hollande, tiendront aujourd’hui dans un des hôtels de Nice, en marge des travaux de la septième session des Jeux de la francophonie.
Il s’agit du troisième sommet entre les deux chefs d’État depuis l’accession de M. Hollande à la tête de l’Élysée. Le premier s’était tenu à Paris le 12 juillet 2012, à la demande du président Sleiman. Le deuxième s’était déroulé au palais de Baabda, le 4 novembre 2012, dans le cadre d’une tournée que le président français avait effectuée dans la région et qui l’avait mené en Arabie saoudite.
Selon des sources diplomatiques, c’est à la demande du chef de l’État français que le sommet de Nice se tient. M. Hollande, souligne-t-on de mêmes sources, souhaite aborder avec son hôte le dossier de la sécurité des Français au Liban. Les deux hommes discuteront des moyens de renforcer la sécurité de l’ambassade de France et des locaux abritant des intérêts français au Liban, en prévision d’éventuelles attaques ou pour empêcher le rapt de diplomates.
Les frappes occidentales contre la Syrie seront également examinées entre MM. Sleiman et Hollande. Le chef de l’État doit réaffirmer devant son hôte son attachement à un règlement diplomatique pacifique en Syrie, alors que M. Hollande devrait lui faire part de la teneur des discussions au sommet de Saint-Pétersbourg, hier.
(Eclairage : Hollande doublement « coincé » sur les frappes en Syrie)
Les deux chefs d’État passeront en revue, en outre, les préparatifs de la conférence internationale sur les réfugiés syriens qui sera organisée le 25 septembre à New York, en marge des travaux de la session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, et au cours de laquelle l’aide qui sera apportée au pays devrait être abordée.
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