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Syrie: intenses consultations diplomatiques des Etats-Unis

Les responsables américains poursuivaient mardi leurs consultations diplomatiques à tout-va avec leurs homologues afin d'apporter une "réponse adéquate" à l'attaque chimique en Syrie du 21 août, selon la Maison Blanche et le département d'Etat.

Le secrétaire d'Etat John Kerry a passé ces cinq derniers jours pendu au téléphone avec notamment le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et les ministres des Affaires étrangères de pays alliés -- Royaume-Uni, France, Canada, Turquie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis ou Jordanie -- mais aussi avec ses homologues russe et syrien.

Lundi soir, le chef de la diplomatie américaine a encore appelé les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni, de Jordanie, de Turquie, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar. Il s'est aussi entretenu de nouveau avec les secrétaires généraux de l'ONU, de l'Otan, de la Ligue arabe et avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Ces conversations, selon un responsable du département d'Etat, ont tourné autour de la "réponse adéquate" à apporter à l'attaque chimique du 21 août près de Damas qu'une partie de la communauté internationale attribue au régime syrien. Ce dernier nie en bloc.

Se plaçant sur le terrain de la morale, M. Kerry avait déclaré lundi que des armes chimiques avaient bien été utilisées en Syrie mercredi dernier, parlant d'une "indécence morale" pour laquelle les responsables devaient répondre de leurs actes.

Même s'il l'avait accusé implicitement, M. Kerry n'avait pas désigné nommément le régime syrien.

Damas a promis mardi de se défendre contre une frappe internationale qui semble imminente. La coalition qui se dessine pour cette éventuelle opération militaire aura selon toute hypothèse pour fer de lance les États-Unis, avec la participation de pays européens comme la France et le Royaume-Uni et le soutien de pays de la région comme la Turquie.

De son côté, le président Barack Obama, après s'être entretenu de la Syrie pendant le week-end avec ses alliés européens, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande, a parlé au téléphone mardi avec le Premier ministre canadien Stephen Harper, a indiqué la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont énoncé leurs "graves inquiétudes" quant au recours à des armes chimiques en Syrie, auquel ils "s'opposent avec force", et ont "promis de rester en contact étroit au sujet de la réaction de la communauté internationale" à l'attaque présumée du 21 août, selon la même source.

Lundi soir, la présidence américaine avait fait état d'une conversation de même nature entre M. Obama et le Premier ministre australien, Kevin Rudd.

De son côté, le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel, actuellement en tournée en Asie, a parlé avec ses homologues français Jean-Yves Le Drian et britannique Phillip Hammond, promettant une "coordination" avec ses alliés dans le dossier syrien, a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone, George Little.
Les responsables américains poursuivaient mardi leurs consultations diplomatiques à tout-va avec leurs homologues afin d'apporter une "réponse adéquate" à l'attaque chimique en Syrie du 21 août, selon la Maison Blanche et le département d'Etat.Le secrétaire d'Etat John Kerry a passé ces cinq derniers jours pendu au téléphone avec notamment le secrétaire général des Nations unies Ban...