« Le gouvernement du Soudan du Sud a envoyé les règlements pour le transport du pétrole à la Banque centrale du Soudan (BCS) », a rapporté l’agence de presse officielle SUNA, citant comme source le gouverneur adjoint de l’établissement, Azhari al-Tayeb al-Faki.
Cette somme couvre les frais de transit pour le transport du pétrole sud-soudanais vers le terminal d’exportation de Port Soudan, au nord, ainsi qu’une compensation pour les pertes consécutives à la partition, a précisé SUNA.
En devenant indépendant en juillet 2011, le Soudan du Sud a récupéré 75 % de la production pétrolière soudanaise.
Les raffineries et les oléoducs sont restés sous la juridiction du Soudan, mais Juba et Khartoum ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la somme que doit payer le Sud pour utiliser ces infrastructures.
Le Soudan du Sud avait interrompu la production de pétrole pendant plus d’un an, et n’a recommencé à produire qu’en avril, quand les relations entre les deux pays ont commencé à se réchauffer.
Mais en juin, le Soudan a accusé le Soudan du Sud de soutenir les rebelles, et a annoncé aux compagnies pétrolières qu’elles avaient 60 jours pour cesser tout transport de brut. L’ultimatum a depuis été repoussé au 6 septembre.
Les frais de transit et l’export de brut pourraient générer des milliards de dollars dans ces deux pays figurant parmi les plus pauvres de la planète.
(Source : AFP)