Les situations libanaise et syrienne continuent de s’enchevêtrer. Au niveau diplomatique, l’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali a développé de nouveau, à partir de Aïn el-Tiné, la rhétorique de « la victoire certaine du régime syrien ». « L’éventualité de la victoire devient de plus en plus claire aux yeux de tous », a-t-il affirmé. « Notre rencontre avec le président (de la Chambre) Nabih Berry a porté sur les tentatives de certaines forces d’incendier la région », a déclaré le diplomate, à l’issue de l’entretien. « Nous souhaitons pour le Liban, Tripoli, Saïda, ainsi que pour la Syrie, de surmonter la guerre agressive criminelle terroriste takfiriste menée par ceux qui sont mus par leur haine de la région et du rôle qu’elle remplit. » « Tout ce que nous pouvons dire maintenant est que nous sommes les vainqueurs », a-t-il ajouté, appelant « tous ceux qui sont soucieux de préserver la sécurité et le rôle de la région de prendre conscience du fait que la discorde est l’arme d’Israël dont les commanditaires sont les États-Unis ». S’exprimant par ailleurs sur l’attaque au gaz, dénoncée par l’opposition syrienne, contre des milliers de civils dans le secteur al-Ghouta, dans la banlieue de Damas, l’ambassadeur a dénoncé « les tentatives des criminels, qui utilisent l’argent politique et tous les services de renseignements mondiaux pour mener à bien leur plan contre la Syrie pour faire croire que c’est l’armée régulière qui a mené l’attaque aux armes chimiques ». « Mais les faits s’éclaircissent, prouvant que ce sont ces criminels qui ont planifié et exécuté l’attaque, utilisant des enfants syriens innocents pour véhiculer leurs idées infernales. » « Le régime syrien refuse de se résigner à la discorde voulue par le sionisme mondial, les États-Unis, les autorités du Golfe, l’argent politique et le fanatisme », a-t-il martelé.
Parallèlement, l’ambassadeur de Russie Alexander Zasypkin a été reçu par le ministre sortant des Affaires étrangères Adnane Mansour. Le diplomate a estimé que « les armes chimique ont été lancées par les combattants armés de l’opposition. Cette attaque correspond à une provocation programmée, selon un but politique et une stratégie de terrain dont nous connaisssons les détails ». Il a précisé en même temps que « nous ne permettrons pas une réédition de l’expérience irakienne en Syrie ».
L’attaque de Ghouta a été stigmatisée par le chef des Forces libanaises Samir Geagea, qui a estimé que le régime syrien « ne permettra pas aux enquêteurs onusiens d’effectuer l’enquête nécessaire sur les lieux du massacre ». Il s’est étonné de « cet atermoiement flagrant », estimant qu’il est « honteux que le Conseil de sécurité accepte cette réalité tragique ». Le député du Futur, Atef Majdalani, s’est également désolé de l’abandon, par la communauté internationale, de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pour sa part, le Parti national libéral a appelé la Ligue arabe à « assumer ses responsabilités à l’égard du peuple syrien ».
Par ailleurs, les agressions syriennes aux frontières demeurent quotidiennes. Ainsi le village Bani Sakhr, au Akkar, a essuyé des tirs du côté syrien, sans toutefois faire des victimes. Par ailleurs, Medhet Ahdab, originaire de Tripoli, a été tué dans la banlieue de Damas, où il prenait part aux combats aux côtés des rebelles.
Les situations libanaise et syrienne continuent de s’enchevêtrer. Au niveau diplomatique, l’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali a développé de nouveau, à partir de Aïn el-Tiné, la rhétorique de « la victoire certaine du régime syrien ». « L’éventualité de la victoire devient de plus en plus claire aux yeux de tous », a-t-il affirmé. « Notre rencontre...
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LES DÉBOIRES PLUTÔT APPROCHENT ET VONT SE CONFIRMER... NUREMBERG EN VUE !
SAKR LOUBNAN
09 h 28, le 25 août 2013