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Syrie: début des consultations au Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé mercredi des consultations à huis clos à propos d'un massacre en Syrie qui aurait été perpétré --selon l'opposition-- à l'arme chimique.

Cette réunion se tient à la demande conjointe de cinq des quinze pays membres du Conseil (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Luxembourg et Corée du Sud).

Plusieurs membres du Conseil, dont la France, ont demandé que les experts de l'ONU actuellement en Syrie aillent rapidement sur les lieux. Mais la Russie, fidèle alliée du régime syrien, a évoqué la possibilité d'une "provocation" montée par l'opposition syrienne. Le gouvernement syrien a catégoriquement rejeté les accusations de l'opposition.

Parallèlement à la réunion du Conseil, Paris, Londres, Washington et Berlin ont transmis au secrétariat général de l'ONU une demande formelle d'enquête sur ces accusations. Selon des diplomates, cette lettre conjointe évoque des "informations crédibles sur l'utilisation d'armes chimiques".

Les quatre pays "demandent une enquête d'urgence sur ces accusations" et soulignent que les enquêteurs de l'ONU actuellement en Syrie doivent "avoir d'urgence accès à tous les sites" suspects.

A son entrée au Conseil l'ambassadeur pakistanais Masood Khan a indiqué que son pays "soutenait une (telle) enquête". Il a refusé de spéculer sur une éventuelle prise de position formelle du Conseil à l'issue des consultations. "Nous verrons, nous allons avoir des consultations approfondies", a-t-il ajouté.

L'ONU a affirmé mercredi sa "détermination" à enquêter sur ces dernières accusations d'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien. Le chef des enquêteurs de l'ONU Ake Sellstroem "est en discussions" à ce propos avec les autorités syriennes, a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU Eduardo del Buey.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé mercredi des consultations à huis clos à propos d'un massacre en Syrie qui aurait été perpétré --selon l'opposition-- à l'arme chimique.
Cette réunion se tient à la demande conjointe de cinq des quinze pays membres du Conseil (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Luxembourg et Corée du Sud).
Plusieurs membres du Conseil, dont la France, ont...