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Hague espère que les soutiens de Assad vont "se réveiller"

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a espéré mercredi que les soutiens du régime syrien de Bachar al-Assad se "réveillent" et "réalisent sa nature criminelle et barbare", après les allégations d'usage d'armes chimiques contre les opposants dans la banlieue de Damas.

"Nous espérons que l'équipe des Nations Unies aura un accès immédiat et sans restriction à la zone" où l'opposition syrienne dit que cette attaque a eu lieu "pour établir la vérité", a déclaré le ministre britannique, avant une rencontre avec son homologue français Laurent Fabius à Paris.

"Il n'y a aucune raison pour que ne leur soit pas accordé l'accès à une zone située à quelques miles de là où ils se trouvent", a insisté M. Hague, en souhaitant que "tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se joignent à nous" pour réclamer cette enquête immédiate.

"J'espère que cela va réveiller certains de ceux qui ont soutenu le régime de Assad pour réaliser sa nature criminelle st barbare", a-t-il ajouté.

"Il faut faire en sorte que la mission du Dr Ake Sellström (des experts de l'ONU) qui est à Damas puisse immediatement aller enquêter sur le terrain", a renchéri Laurent Fabius, réitérant cette exigence qu'il avait déjà exprimée à Bruxelles avant une réunion extraordinaire sur l'Égypte des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

Laurent Fabius a évoqué un "drame épouvantable", "une attaque sans doute sans précédent qui remonte à ce qu'on a connu avec Saddam Hussein en Irak", en référence au massacre de Kurdes à Halabja en mars 1988.

Il a indiqué s'être entretenu avec le président de la Coalition nationale syrienne Ahmed Al-Jarbaqui qui lui a parlé de plus de 1200 victimes identifiées..

"Les éléments recueillis par la Coalition tendent à corroborer les présomptions d'emploi d'armes chimiques. S'ils sont avérés, ils sont d'une extrême gravité", a-t-il déclaré.

Le Conseil de sécurité de l'ONU devait tenir des consultations à huis clos mercredi à 19H00 GMT à propos de ces allégations de massacre par armes chimiques, ont indiqué des diplomates à l'ONU.

Le chef des inspecteurs de l'ONU Ake Sellstroem est "en discussion" avec les autorités syriennes à propos de ces informations, a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est "scandalisé" par ces allégations et "réaffirme sa détermination à mener une enquête approfondie sur les incidents présumés qui lui sont signalés par des Etats membres", a ajouté le porte-parole.

Le Russie, l'un des plus fidèles soutiens au régime syrien de Bachar al-Assad, a estimé que les soupçons d'utilisation par les autorités syriennes d'armes chimiques dans la banlieue de Damas étaient une "provocation planifiée à l'avance".

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a espéré mercredi que les soutiens du régime syrien de Bachar al-Assad se "réveillent" et "réalisent sa nature criminelle et barbare", après les allégations d'usage d'armes chimiques contre les opposants dans la banlieue de Damas.
"Nous espérons que l'équipe des Nations Unies aura un accès immédiat et sans restriction à...