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À La Une - Urbanisme

Un mégaparc à Beyrouth, une réalité qui s’annonce toute proche...

La municipalité de Beyrouth envisage de relier l’hippodrome à la forêt des Pins.

La municipalité prévoit de transformer l’hippodrome en parc central, annexé à la forêt des Pins à Beyrouth.

Le conseil municipal de Beyrouth a récemment pris la décision de rouvrir la forêt des Pins (décision du 30 mai 2013, portant sur la réhabilitation de la forêt), suite à la proposition de son vice-président, Nadim Abou Rizk. Cette décision fait partie d’un plan global : la municipalité envisage, en collaboration avec la région Île-de-France, de convertir l’hippodrome de Beyrouth en parc central (parc à thème – le thème envisagé est celui du cheval, symbole de cette parcelle ; des activités sportives et écologiques sont prévues, ainsi que la création d’une école équestre), qui sera relié à la forêt des Pins. La connexion sera assurée par un pont de piétons enjambant la rue Omar Beyhum. Cette rue, devenue aujourd’hui une artère principale, servait de « couloir de sortie de la forêt des Pins », a rappelé Nadim Abou Rizk. L’enjeu serait donc de la réhabiliter « afin de lui rendre une part de son cachet, en la pavant et en élargissant les trottoirs qui la bordent ». Cette rue ne sera pas toutefois bloquée aux voitures, rassure-t-il, puisque la municipalité envisage la construction d’un pont de piétons, « à l’esthétique fluide et artistique », qui enjambera la rue Omar Beyhum. L’esprit du projet est lié à « la synergie entre la forêt des Pins, qui est le poumon de la capitale, et l’hippodrome », insiste le responsable.


Quels éléments concrets de ce plan ont-ils déjà été mis en œuvre par la municipalité de Beyrouth ? À cette question, Nadim Abou Rizk revient sur la décision de réouverture de la forêt des Pins, qui serait la première étape du projet. Cette décision sera suivie de deux démarches.

 

La municipalité entend convertir plusieurs quartiers de Beyrouth en liaisons douces. Ci-dessus, le plan du quartier Sodeco, prévu dans le cadre du projet des liaisons douces, élaboré en collaboration avec la Région ile-de-France (RIF). Photo municipalité de Beyrouth


« Les appels d’offres n’ont pas encore été lancés »
D’abord, la sollicitation du secteur privé pour la réhabilitation et l’équipement de la forêt (électricité, éclairage, signalisation, bancs...). Ingénieur lui-même, Nadim Abou Rizk compterait fortement à ce niveau sur un travail pro bono d’une société d’ingénierie ou de réhabilitation urbaine. « J’attends la réponse de la société dans quelques jours », précise-t-il. Si ses efforts n’aboutissent pas, la municipalité devra éventuellement recourir à un appel d’offres. La seconde démarche, que « nous menons de pair avec la première », est liée à « l’administration, l’entretien et la protection de la forêt réhabilitée ». À ce niveau, la seule méthode contractuelle envisagée est l’appel d’offres avec préqualification (seules les sociétés satisfaisant les critères objectifs fixés par la municipalité seront habilitées à y prendre part). Confier la sécurité de la forêt au secteur privé devrait « garantir le respect de cet environnement », selon le responsable municipal. La feuille de route envisagée concrétiserait ainsi l’ouverture de la municipalité au privé.

 

Le jardin de Sioufi aujourd'hui... et tel qu'imaginé par la municipalité dans le cadre d’une approche de modernisation qu’elle a choisi d’adopter.

 


Il tient toutefois à préciser, à l’adresse du public, que l’appel d’offres n’a pas encore été lancé. Partant, le soi-disant délai de sept mois pour l’ouverture de la forêt ne serait qu’une spéculation infondée lancée par certaines ONG intéressées par le projet. Nadim Abou Rizk précise enfin que la décision de réouverture de la forêt des Pins n’est pas le résultat d’un activisme de la société civile dans ce sens, « mais a toujours fait l’objet d’une volonté affichée de l’actuel conseil municipal ».

 

 

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