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Culture - Festivals

Une fois de plus à Zouk, Otis Grand fait le bonheur de ses fans

Ce n’est pas la première fois que le Festival de Zouk Mikaël accueille, à l’amphithéâtre romain, le célèbre Otis Grand, une légende vivante du blues.

Un groupe, habitué des lieux, qui a ravi les festivaliers.

Morceau purement instrumental d’abord pour mettre en condition un public déjà enthousiaste, puis c’est au tour d’Otis Grand de monter sur scène pour le plus grand bonheur de ses fans. C’est une assistance composée de jeunes, et de moins jeunes surtout, qui est venue s’enivrer des accords et de la voix d’un géant du blues. Otis Grand a effectivement répondu aux attentes de ses admirateurs en alternant chansons blues et morceaux instrumentaux, enchaînant les solos. Avec Sugar Ray Norcia à ses côtés pour le chant, les deux grands du blues ont séduit bon nombre d’amateurs du genre ce soir-là. Après Bad News On TV et Wash my Hands, le guitariste s’est embarqué dans un solo remarquable se promenant entre les fans et les invitant à danser. Les festivaliers ont alors quitté leurs sièges et se sont laissés entraîner par le rythme. Artiste d’exception, Grand a réussi une performance musicale des plus étonnantes créant une ambiance chaleureuse et pleine de dynamisme, au goût d’une assistance qui en demandait toujours plus.
Puis, aux premières notes de Mathilda, le meneur du groupe a profité pour rendre un vibrant hommage à un grand nom de la musique au Liban, Georges Khoury, qui est en fait l’auteur de la chanson.
De plus en plus enthousiaste, le public a eu droit à une reprise. « Plus l’assistance réagit et fait preuve d’énergie, plus je prends plaisir à jouer et plus je réussis ma prestation », a confié Grand à L’Orient-Le Jour. Le chanteur a avoué avoir juré de ne plus remettre les pieds au Liban, un pays qui avait autrefois préféré la guerre à l’art. Son premier retour a été en 1998, après qu’un ami l’ait convaincu de revenir pour un bref séjour de 48 h. Depuis, Otis Grand revient régulièrement en visite ou pour des concerts. « Et mon séjour était de plus en plus long à chaque fois », a-t-il ajouté. Il devait expliquer aussi que la scène de blues au Liban a un avenir très prometteur : « En effet, ce ne sont pas les musiciens talentueux qui manquent. Et pour ce qui est de l’audience, il suffit de jeter un coup d’œil sur le public de ce soir. »
Le musicien devait conclure sur une réflexion concernant son art : « Le blues n’est pas une musique qu’on décide de jouer, mais dont on sent le besoin de jouer. Quand je saisis ma guitare et commence à improviser, quand le public se lève pour danser avec moi au lieu de m’applaudir de loin, et bien çà c’est le blues, et c’est justement ce blues que j’ai partagé avec vous ce soir. »
Un musicien qui a su se distinguer en offrant ce qu’il avait de mieux lors de ce concert et qui a quitté la scène chaleureusement applaudi par un public comblé.
Morceau purement instrumental d’abord pour mettre en condition un public déjà enthousiaste, puis c’est au tour d’Otis Grand de monter sur scène pour le plus grand bonheur de ses fans. C’est une assistance composée de jeunes, et de moins jeunes surtout, qui est venue s’enivrer des accords et de la voix d’un géant du blues. Otis Grand a effectivement répondu aux attentes de ses...
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