Alors que les pays arabes sont engagés dans la quête furieuse d’un avenir radieux, une quête qui se déroule dans une arène jonchée de ruines et de cadavres, un bruissement diplomatique commence à se faire entendre, à se frayer un chemin dans les corridors obscurs des grandes chancelleries, comme pour avaliser les nouvelles réalités du terrain.
Des régimes qui tombent, d’autres qui se battent jusqu’au dernier homme et, en arrière-plan, comme dans le secret des alcôves, des contacts politiques sont enclenchés englobant autant les tireurs de ficelles que les exécutants.
Sur le terrain des opérations, c’est bien sûr la Syrie qui interpelle les observateurs avec l’émergence, à partir du chaos, d’îlots communautaires qui remettent en question les accords Sykes-Picot, réactualisent les entités alaouite et sunnite et projettent, de nouveau, au premier plan la « Question kurde » avec l’annonce par les rebelles kurdes de leur détermination à créer un territoire autonome au nord du pays, qui ferait pendant à celui déjà constitué en Irak.
Guerre civile en Syrie, guerre civile en Irak, une Libye qui se désagrège et une Égypte qui tente de sortir du gouffre dans lequel l’ont enfoncée les Frères musulmans, tel est le sombre tableau d’une région vitale pour la paix au Moyen-Orient, une situation explosive qui a poussé l’homme fort des services de renseignements saoudiens, l’émir Bandar ben Sultan, à sortir de sa réserve et à se rendre, sans avis préalable, à Moscou, et incité le nouvel émir de Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, à aller à Djeddah se rabibocher avec le frère ennemi wahhabite.
Des entretiens qui précèdent d’ailleurs des contacts russo-américains à haut niveau annonciateurs, peut-être, d’un « deal » à soumettre aux inévitables négociations entre la rébellion syrienne et le régime de Bachar el-Assad. Une accélération diplomatique qui expliquerait l’intensification des violences en Syrie et les tentatives de percée militaire, chacun des deux camps s’escrimant à marquer des points avant le face-à-face de Genève.
Négociations sur le dossier syrien, mais aussi, comme par enchantement, une relance des contacts entre Israéliens et Palestiniens à Washington avec un « deadline » de neuf mois pour aboutir à un accord.
Pourquoi la reprise du dialogue israélo-palestinien, aujourd’hui même, alors que le monde arabe traverse la crise la plus cruciale de son histoire ? Interrogation légitime qui trouve peut-être sa réponse dans la volonté américaine de trancher rapidement dans le vif à cause même de la dispersion des rangs arabes et des menaces que les rébellions font peser sur la stabilité future de la région.
Sans oublier que dans l’état actuel des choses ni la Syrie ni l’Égypte ne retiennent plus la carte palestinienne en otage, Mahmoud Abbas retrouvant une entière liberté de manœuvre et le Hamas restant à l’écoute d’un Qatar revenu à de meilleurs sentiments... en tout pragmatisme.
Violences d’un côté, balbutiement diplomatique de l’autre, c’est dans ce contexte qu’arrive au Liban le nouvel ambassadeur américain, David Hale, un ancien de la chancellerie à Beyrouth et un expert des questions proche-orientales. Un observatoire de choix pour prendre le pouls d’une situation pour le moins imprévisible... Les obus anonymes tirés sur le secteur du palais présidentiel de Baabda rappelant au diplomate chevronné que le Liban reste le passage obligé des messages piégés.
Des messages à toutes les sauces que le Hezbollah ne se privera pas de délivrer le jour où l’Iran de Hassan Rohani, le nouveau président réputé modéré, décidera de participer directement aux grandes manœuvres diplomatiques. À chaud ou à froid ? Tout dépendra, bien sûr, de la solution qui sera apportée au dossier vital du nucléaire iranien...
HUMANT CE VENT éhhh Printanier, les Malsains libanais(h) en doucine dans cette bise Printanière infiltrés, réagissent comme à l’accoutumé i.e. en vierges vindicatives et effarouchées, en Pucelles d’Orient quoi, exigeant et sur quel ton svp! ce qu'exigent les Kapos : i.e. des Sanctions ; sinon crochets de boucher à la clé: Pas pour eux tout de mêêême ! Il faut les contrer sèchement ces Biaisés qui n'ont jamais supporté une Révolte contre leurs privilèges, se sont battus comme des chiffonniers pour imposer leur statuquo au sein de ce Kottor et n'ont eu de cesse de faire pression pour. A propos de déontologie Révolutionnaire toujours sur fond de "révolution Blannnche" n’est-ce pas ; car il est de bon ton chez ces Niais-là de sucer rituellement ce mot comme un bonbon collant ; il est urgent que ces énergumènes remettent à l'ordre du jour le concept de Véritable Déontologie qui leur restera toujours allogène. S'interroger sur ce concept ne doit pas consister à s'épuiser en considérations sur leur Malsanité dont les modalités sont d'ailleurs dépiautées ad nauseam depuis l’éternité. C'est plutôt de faire en sorte qu’ils se Grattent enfin là ou ça les démange : i.e. dans les dérives de leur banalité montée de manière telle que la réalité est altérée par leur idéologie Réac, funeste et sournoise, et par leurs verrous d'à priori-N é f a s t e s-à l’égard de ces Arabes Printanières Dignes filles.... de ce Siècle.
10 h 23, le 05 août 2013