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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Pas un mot officiel de Hollande à Jarba sur un soutien militaire de Paris à l’opposition syrienne

Le chef de la Coalition nationale syrienne reçoit un accueil digne d’un chef d’État.
Le chef de la Coalition syrienne, Ahmad Jarba, a été reçu hier après-midi, une heure durant, par le président français François Hollande qui lui a réservé un accueil digne d’un chef d’État puisqu’il l’a raccompagné jusque dans la cour de l’Élysée, gratifiant même les journalistes d’une déclaration sur la teneur de l’entretien avant de céder le micro au chef de l’opposition syrienne.
Pas un mot toutefois sur une fourniture d’armes françaises, même non létales, mais des propos sur une aide humanitaire accrue et, dans l’allocution du maître de céans, une reprise du terme « couloirs humanitaires » pour lesquels œuvrerait la diplomatie française.
Le chef de l’État a exprimé sa satisfaction d’accueillir le chef de la « Coalition » évoquant le drame syrien, parlant de massacre et citant le chiffre de 100 000 morts sur le terrain et des « millions » de déplacés et de réfugiés.
Nous avons, a déclaré M. Hollande, deux objectifs. Le premier étant de soutenir la Coalition avec la volonté qu’elle puisse réunir toutes les forces démocratiques de la Syrie. Et le second consiste à poursuivre la pression politique et militaire, cela relevant néanmoins de la responsabilité de la Coalition et de son armée pour réussir Genève 2. « C’est la raison pour laquelle nous allons accompagner la Coalition lors de la conférence dans ses contacts afin de l’aider à trouver une solution politique. » Le président a ajouté que la France demandera, avec ses partenaires européens, l’instauration de couloirs humanitaires pour alléger les souffrances du peuple syrien.
De son côté, M. Jarba a exprimé sa satisfaction de rencontrer le président français, le remerciant pour son accueil et pour le soutien sans faille de la France au peuple syrien dans sa lutte pour sa liberté. Il a lui aussi parlé d’aide française politique et humanitaire.
Pour ce qui est des « non-dits », il faut savoir que dans toutes ses récentes rencontres internationales, le chef de l’opposition syrienne n’a fait que demander des armes, déclarant notamment, il y a quelques jours, au quotidien saoudien al-Shark al-Awsat : « L’obtention rapide par l’Armée syrienne libre d’un armement de qualité est une grande priorité pour la Coalition afin de faire face à la réalité imposée par la présence des gardes révolutionnaires iraniens et du Hezbollah sur le territoire syrien. » Il a ajouté, dans cette même interview, que l’établissement d’une zone sécurisée en Syrie marquera le début de la fin du régime de Bachar el-Assad.
Malgré le mutisme français et celui de l’entourage de l’opposition syrienne au sujet d’une demande d’armement, on imagine mal que l’entretien d’une heure hier à l’Élysée n’ait pas donné l’occasion à M. Jarba de demander à la France et à l’Europe une aide militaire.
Des milieux diplomatiques arabes à Paris, se basant sur une séance de questions-réponses qui a eu lieu avant-hier à l’Assemblée nationale – où la délégation de l’opposition syrienne était reçue par la commission des Affaires étrangères –, indiquent que les représentants de la Coalition n’ont pas été convaincants et qu’il n’a été question, durant la séance, que d’armement. Des députés présents ont indiqué de leur côté que M. Jarba et sa délégation ont martelé devant les parlementaires que les « jihadistes » ne représentent sur le terrain que 3 à 5 % des effectifs combattants en Syrie. Ce qui n’a pas convaincu non plus les députés présents qui ont confié que de nombreuses questions posées par les parlementaires sont restées sans réponses, notamment celle de M. Gérard Bapt qui a voulu connaître le sort des évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe enlevés il y a plusieurs semaines dans une zone théoriquement contrôlée par l’opposition.
Pour en revenir à la réunion d’hier à l’Élysée, on apprenait dans la soirée qu’à l’évocation d’une aide militaire européenne, l’Élysée aurait répondu qu’il faudrait des engagements crédibles qu’aucun matériel militaire, s’il venait à être livré à l’ASL, ne finira « dans de mauvaises mains ».
Le chef de la Coalition syrienne, Ahmad Jarba, a été reçu hier après-midi, une heure durant, par le président français François Hollande qui lui a réservé un accueil digne d’un chef d’État puisqu’il l’a raccompagné jusque dans la cour de l’Élysée, gratifiant même les journalistes d’une déclaration sur la teneur de l’entretien avant de céder le micro au chef de...

commentaires (1)

n'importe quoi hollande gros pouf , tu fais n'importe quoi ! tu dépenses notre argent pour aider ces gens. et nous n'avons qu'a payez encore encore des impots car les caisses de l'état sont vides

Talaat Dominique

11 h 35, le 25 juillet 2013

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Commentaires (1)

  • n'importe quoi hollande gros pouf , tu fais n'importe quoi ! tu dépenses notre argent pour aider ces gens. et nous n'avons qu'a payez encore encore des impots car les caisses de l'état sont vides

    Talaat Dominique

    11 h 35, le 25 juillet 2013

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