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À La Une - Festival

Jounieh ajuste ses fréquences à celles de Mika

Le chanteur compositeur libano-britannique est retourné à son pays d’origine pour présenter son concert « The Origin of Love ».

«Je suis à moitié libanais», affirme Mika en s’enroulant dans le drapeau national.

Pour le troisième concert du Festival international de Jounieh, dont on n’a pas fini de louer la qualité de l’organisation, il n’a fallu qu’une poignée de secondes à Mika pour enflammer la scène. Ce n’est pas la première fois que Mika chante au Liban. Déjà, en 2008, il réunissait plus de 14000 fans au centre-ville, avant de fouler la scène de Baalbeck en 2010. Cette fois-ci, au stade Fouad Chéhab, le chanteur libano-britannique a réuni plus de 4000 fans, pour la plupart des enfants et des adolescents. 


Son concert, intitulé The Origin of Love (L’Origine de l’amour), tout comme son troisième album, a repris pourtant tous ses grands succès. Dans un décor original mi-carnaval, mi-laboratoire, alliant banderoles et lampes électriques, Mika s’est déplacé entre le piano et le devant de la scène, où il a interprété Relax, Grace Kelly, Billy Brown ou encore Underwater, le titre-phare adopté par la marque de montre Swatch pour son 30e anniversaire, et qu’il a chanté avec le public. Sous une lampe suspendue au-dessus de lui et qui clignote de temps à autre, et devant des posters proposant des réponses probables à la problématique «The Origin of Love», Mika a encore prouvé qu’il était une véritable bête de scène débordante d’énergie. 


Bondissant, dansant, déchaîné et même élastique, le chanteur a assuré le show pendant une heure et demie. Tant bien que mal, il a essayé de saluer Beyrouth en arabe, levant à plusieurs reprises le drapeau libanais. « Je viens d’être interviewé par les chaînes de télé MBC et al-Jazeera, a raconté Mika. On m’a demandé si j’étais inquiet de venir chanter au Liban, et je leur ai dit non, car je suis à moitié libanais. On ne peut donc pas se moquer de moi comme ça et me faire peur.»


Tout simplement et apparemment heureux d’être de retour au pays natal, le chanteur aux baskets pailletées a plaisanté à plusieurs reprises avec son public, qui n’a pas pu rester en place quand ont retenti les premières notes du tube Elle me dit, le premier titre de Mika en français paru sur son dernier album. La foule – des enfants surtout – s’est ruée vers la scène pour se rapprocher du chanteur en criant à tue-tête le refrain Pourquoi tu gâches ta vie?
Le carnaval des couleurs s’est poursuivi ensuite avec le lead single de son album, Celebrate, qui a été accompagné par une vague de ballons géants envoyés dans les rangs du public. Le chanteur qui maîtrise avec brio les variations dans les aigus a enfin interprété le tube Love Today et son tout nouveau single Live your Life, dévoilé il y a un mois.


Après ce concert qui a remporté l’unanimité des 4000 spectateurs, le Festival de Jounieh s’achèvera le 9 juillet, avec la troupe de The Voice, le célèbre télé-crochet de TF1. Les fans locaux de l’émission seront donc au rendez-vous avec le Libanais Anthony Touma et ses camarades pour un concert unique au stade Fouad Chéhab.

 

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