"Avant Qousseir, c'est comme après Qousseir. Rien n'a changé", a-t-il dit, en référence à la ville syrienne reconquise le 5 juin par l'armée grâce à l'aide déterminante de son mouvement.
"Le complot n'est-il pas le même? (...) Les faits ont-ils changé? Au contraire, de l'autre côté (pro-rébellion), il y a une tendance à attiser cette confrontation", a-t-il ajouté dans un discours retransmis sur grand écran.
"Là on nous devons être, nous y serons. Là où nous avons commencé à assumer les responsabilités, nous continuerons d'assumer les responsabilités, sans entrer dans les détails", a poursuivi le chef du Hezbollah, qui vit et s'exprime depuis la guerre de 2006 contre Israël dans un endroit tenu secret pour des raisons de sécurité.
"Les détails dépendront des nécessités sur le terrain", a-t-il indiqué.
Le Hezbollah, allié indéfectible du régime, a joué un rôle déterminant dans la capture de Qousseir, ville stratégique proche de la frontière libanaise.
Le conflit en Syrie, qualifié par Damas de complot ourdi par l'étranger, divise profondément les Libanais entre partisans et opposants du président Bachar al-Assad, et exacerbe les tensions confessionnelles. La majorité des chiites dans ce pays sont favorables au régime, tandis que les sunnites soutiennent la cause de l'opposition.
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