Sleiman reçoit Salam, « les concertations pour le cabinet se poursuivent... »

Le président de la République Michel Sleiman a reçu hier le Premier ministre désigné Tammam Salam qui lui a fait part des concertations en cours pour la formation du gouvernement. L’entretien a également porté sur la loi de prorogation de la législature et les recours en invalidation de cette loi devant le Conseil constitutionnel. Parmi les visiteurs de Baabda également, le ministre démissionnaire Marwan Kheireddine, accompagné de l’ancien député Marwan Abou Fadel, puis le député Ahmad Fatfat. Également une délégation de la Fédération des établissements pédagogiques, emmenée par le secrétaire général des écoles catholiques, le père Boutros Azar, qui a transmis certaines demandes liées à la grille des avancements et des salaires, et le président de l’association Offre-Joie, Melhem Khalaf, qui lui a fait part du travail de l’association aux niveaux humanitaire et social.

Pharaon
Notons par ailleurs que le Premier ministre désigné Tammam Salam a reçu à Mousseitbeh le député Michel Pharaon. Ce dernier a affirmé que l’entretien a porté sur « les problèmes qui s’amplifient au Liban à cause d’une partie qui entraîne le peuple dans de graves risques et franchit les lignes rouges du pacte national, y compris la déclaration de Baabda. Ce sont précisément ces dangers qui menacent aujourd’hui le peuple libanais ». Il a souligné néanmoins que « les concertations pour la formation d’un nouveau cabinet se poursuivent ». Il a salué dans ce cadre « la vision et la sagesse du Premier ministre désigné ».
« Quant à la question de la prorogation du mandat du Parlement, a-t-il poursuivi, nous réitérons notre position selon laquelle une nouvelle loi électorale doit être débattue dans une atmosphère propice à ce débat, à condition que le délai de la prorogation ne dépasse pas les 17 mois comme il a été convenu. » « Si le Conseil constitutionnel rejette par ailleurs les recours en invalidation de la loi sur la prorogation, ceci ne signifie pas pour autant qu’il faut attendre 17 mois pour entamer le débat sur une nouvelle loi électorale », a-t-il conclu.