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À La Une - Football

Matches truqués: un arbitre libanais condamné à six mois de prison à Singapour

Ali Sabbagh avait reconnu avoir accepté les faveurs sexuelles de prostituées pour arranger le résultat d'une rencontre.

Photo AFP

Un arbitre de football libanais, Ali Sabbagh, 34 ans, a été condamné mardi par la justice à Singapour à six mois de prison après avoir reconnu avoir accepté les faveurs sexuelles de prostituées pour arranger le résultat d'une rencontre.

Ses deux assistants, Ali Eid, 33 ans, et Abdallah Taleb, 37 ans, également libanais, avaient été condamnés la veille à trois mois de prison. Ces deux derniers ont cependant été libérés pour bonne conduite et prise en compte du temps déjà passé en prison depuis le 4 avril.

Le juge a donné une peine deux fois plus longue à l'arbitre principal, prenant effet également le 4 avril, estimant qu'il avait fait de ses collègues "des responsables d'un potentiel match de football international arrangé".

Le trio arbitral devait officier pour un match de la Coupe de la CAF (Confédération asiatique de football) qui a opposé le 3 avril le club singapourien des Tamine Rovers à la formation indienne d'East Bengal (victoire d'East Bengal 4-2). Mais il avait été remplacé avant la rencontre par d'autres arbitres appelés en renfort.

Le juge a souligné qu'il avait pris en compte le fait que les arbitres aient plaidé coupable et qu'il n y ait pas eu de corrélation entre les faveurs sexuelles acceptées par le trio et le résultat de ce match.

L'avocat d'Ali Sabbagh a indiqué au tribunal que son client serait témoin contre l'homme d'affaires singapourien Eric Ding Si Yang, 31 ans, qui est supposé avoir payé les services des prostituées. Selon les procureurs, Ding avait approché Ali Sabbagh à Beyrouth en juin 2012. Il a également été inculpé de corruption, mais a été remis en liberté sous caution, en attendant son procès.

 

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commentaires (2)

Les ripoux doivent payer!! A Singapour on paie, c'est bien.

Ali Farhat

19 h 40, le 11 juin 2013

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Commentaires (2)

  • Les ripoux doivent payer!! A Singapour on paie, c'est bien.

    Ali Farhat

    19 h 40, le 11 juin 2013

  • MAIS qu'est ce qu'on s'en fiche !!!

    jean-Pierre EL KHOURY

    11 h 25, le 11 juin 2013

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