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Santé - Alimentation

L’OMS et la FAO s’attaquent à la malnutrition pour lutter contre les carences et l’obésité

L’Organisation mondiale de la santé et la FAO appellent les gouvernements à faire de la malnutrition une « priorité » de santé publique.

La malnutrition atteint 26 % des enfants de moins de 5 ans qui présentent un retard de croissance.

« Nourrir plus et surtout nourrir mieux. » Tel est l’appel lancé par la FAO qui insiste, dans son nouveau rapport, sur la qualité de l’alimentation pour lutter contre la malnutrition, génératrice de carences et d’obésité. La malnutrition, telle que définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), englobe l’insuffisance et l’excès de nourriture, ainsi que la consommation de mauvais types d’aliments.
Si 12,5 % de la population mondiale (868 millions de personnes) souffrent encore d’un apport de calories insuffisant dans leur bol quotidien, la part des « mal nourris » atteint 2 milliards d’humains, qui souffrent d’une ou plusieurs carences en micronutriments (vitamines et autres), indique la FAO dans le rapport intitulé « La situation de l’alimentation et de l’agriculture – Mettre les systèmes alimentaires au service d’une meilleure nutrition ». Calculée ainsi, la malnutrition atteint 26 % des enfants de moins de 5 ans qui présentent un retard de croissance, mais aussi 1,4 milliard d’humains qui sont en excès pondéral et dont 500 millions sont obèses.
« La plupart des pays sont touchés par plusieurs types de malnutritions qui peuvent coexister à l’échelle du pays, du ménage ou de l’individu », indique la FAO. C’est notamment le cas de grands pays émergents comme la Chine ou le Brésil où l’excès pondéral devient un enjeu de santé publique qui accompagne l’urbanisation et l’augmentation des revenus.
L’agence onusienne, qui met l’accent dans le rapport sur le coût économique d’une alimentation mal équilibrée, rappelle que la malnutrition de la mère et de l’enfant reste « de loin » la charge principale « entraînant des coûts sociaux pratiquement deux fois plus élevés que ceux de l’excès pondéral et de l’obésité chez l’adulte ». Ainsi, le premier type de coûts a « pratiquement été divisé par deux depuis vingt ans, tandis que celui de l’excès pondéral et de l’obésité a pratiquement doublé ».

Recommandations de l’OMS
Selon l’OMS, ce sont essentiellement dans « les pays à revenu faible ou intermédiaire » que « le surpoids et l’obésité restent négligés, bien qu’ils représentent une grave menace pour la santé ». Dans un communiqué, l’organisation souligne que « ces pays disposent de politiques pour lutter contre la sous-nutrition, mais non pour s’attaquer au fardeau toujours plus lourd des maladies dues à l’augmentation du surpoids et de l’obésité ». Elle précise ainsi que « plus de 75 % des enfants en surpoids vivent dans des pays en développement, la prévalence en Afrique ayant presque doublé au cours des vingt dernières années ». Or « les enfants obèses sont davantage susceptibles de devenir des adultes obèses et courent un risque accru de diabète ou d’autres maladies », indique l’OMS.
L’OMS a dans ce cadre publié un document réunissant vingt-quatre mesures susceptibles d’aider les pays à « améliorer l’état nutritionnel de leur population en prévenant à la fois la sous-nutrition et le surpoids ». Ces mesures insistent notamment sur la nécessité d’améliorer la nutrition des femmes enceintes et de celles qui allaitent, d’encourager l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie, de promouvoir des aliments solides appropriés pour les jeunes enfants et de fournir des suppléments en micronutriments et des aliments fortifiés, si nécessaire.
(Sources : AFP et OMS)
« Nourrir plus et surtout nourrir mieux. » Tel est l’appel lancé par la FAO qui insiste, dans son nouveau rapport, sur la qualité de l’alimentation pour lutter contre la malnutrition, génératrice de carences et d’obésité. La malnutrition, telle que définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), englobe l’insuffisance et l’excès de nourriture, ainsi que la...
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