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À La Une - Diaporama

Un Liban pour deux courants : pro et anti-Assad dans la rue

Après la mise en garde de l'armée contre le risque d'une "guerre absurde"...

Des soldats de l’armée libanaise postés non loin de la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, pour assurer la sécurité de la manifestation anti-Assad qui a eu lieu dimanche 9 juin. AFP/Anwar Amro

Vendredi, l'armée libanaise avait mis en garde, dans un communiqué, contre des "complots" visant à entraîner des le Liban dans une "guerre absurde". "Ces derniers jours, certains groupes semblent déterminés à créer des tensions au niveau de la sécurité (...) sur fond de divisions politiques au Liban concernant les développements militaires en Syrie", pouvait-on lire dans ce texte, alors qu'aucune partie n'était désignée explicitement. L’institution militaire avait également appelé "les citoyens à exprimer leurs opinions politiques concernant les évènements au Liban ou en Syrie par des moyens pacifiques et démocratiques", et menacé de recourir à la force pour mettre fin aux "complots".

 

Deux jours plus tard, le Liban étalait ses divisions dans la rue. L'affaire a pris un tour tragique devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth, où un jeune Libanais a été tué dans le cadre d'affrontements opposant des membres de l'Option libanaise, un parti chiite opposé au Hezbollah, et les "chemises noires",organe paramilitaire relevant du parti de Dieu. Au même moment, des manifestants, réunis au centre-ville de Beyrouth, dénonçaient l'intervention du Hezbollah en Syrie, et notamment à Qousseir, ville stratégique syrienne reprise mercredi par l'armée de Bachar el-Assad aidée par les hommes du parti chiite libanais. A Saïda, les partisans du cheikh libanais salafiste Ahmad el-Assir manifestaient également contre Assad et le Hezbollah. A Tripoli, un calme précaire régnait entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh (à majorité sunnite et anti-Assad) et Jabal Mohsen (à majorité alaouite et pro-régime syrien).

 

Ces derniers mois, les incidents sécuritaires se multiplient à travers le Liban, de plus en plus contaminé par la guerre en Syrie.

 

 



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