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Liban

Le cardinal Tauran très « inquiet » pour le Liban

« La porte est toujours ouverte » aux musulmans pour le dialogue interreligieux, au moment où le Liban, symbole de « convivialité » au Moyen-Orient, risque de « payer la facture » du conflit syrien, a déclaré le cardinal Jean-Louis Tauran, infatigable promoteur d’un dialogue Église-islam sans ambiguïtés, dans un entretien avec l’AFP.
Le président français du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au regard pénétrant, à la parole pondérée et fine, se montre prudent après les propos d’un conseiller diplomatique de l’Université al-Azhar, Mahmoud Abdel Gawad, qui a assuré qu’avec le nouveau pape, ce serait « plus facile » de rompre la glace avec le Vatican, accusant le pape émérite Benoît XVI d’être seul responsable des incompréhensions entre les deux religions monothéistes. Après l’appel lancé par ce dernier suite à l’attentat contre l’église d’Alexandrie en 2011 à protéger les chrétiens, « l’université cairote avait gelé les relations. J’ai fait plusieurs tentatives de contact, mais ça n’a jamais marché. Le problème, ce n’est pas nous. Ceux qui ont gelé les relations sont nos amis musulmans. Chez moi, la porte est toujours ouverte », affirme le cardinal de 70 ans.
Dans un paysage sombre, son inquiétude va notamment au Liban : ce pays va « payer la facture » du conflit syrien, « je l’ai dit depuis le début ». Et d’ajouter : « Où vont les réfugiés ? Les chrétiens chez les chrétiens du Liban, les druzes chez les druzes du Liban, les alaouites chez des parents (au Liban) ! Ce pays a déjà les problèmes des réfugiés palestiniens, de ceux de la guerre civile des années 80, maintenant ceux de Syrie », a noté l’ancien ministre des Affaires étrangères de Jean-Paul II en s’inquiétant du développement de « milices de tout poil ».
« On a toujours dit : sauvons le Liban pour sauver les chrétiens, et non : sauvons les chrétiens pour sauver le Liban. C’est un patrimoine du dialogue interreligieux et de convivialité », martèle-t-il.
« Le Liban n’existe pas sans les chrétiens. Les chefs religieux libanais l’ont redit à Benoît XVI » en septembre dernier.
« La porte est toujours ouverte » aux musulmans pour le dialogue interreligieux, au moment où le Liban, symbole de « convivialité » au Moyen-Orient, risque de « payer la facture » du conflit syrien, a déclaré le cardinal Jean-Louis Tauran, infatigable promoteur d’un dialogue Église-islam sans ambiguïtés, dans un entretien avec l’AFP.Le président français du Conseil...

commentaires (3)

Mon Cardinal, beaucoup ont compris votre inquiétude et travaille pour que des églises puissent officier en bensaoudie et à Jérusalem libérée. Soyez rassuré.

Jaber Kamel

12 h 54, le 10 juin 2013

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Commentaires (3)

  • Mon Cardinal, beaucoup ont compris votre inquiétude et travaille pour que des églises puissent officier en bensaoudie et à Jérusalem libérée. Soyez rassuré.

    Jaber Kamel

    12 h 54, le 10 juin 2013

  • Vous savez quoi Monseigneur? Nous aussi...toute l'énergie mobilisée dans la lutte contre "le mariage pour tous", sujet somme toute mineur, les LGBT n'ayant pas demandé à se marier à l'église, eût été bien mieux utilisée à aider les chrétiens d'Orient....dont vous semblez ne vous rappeler l'existence que quand ils sont menacés d'extinction...il est vrai que nous sommes les dinosaures du christianisme, n'est ce pas? Il en est de même pour la situation sociale des peuples, à laquelle fort heureusement, le Pape François semble prêter un peu plus d'attention...c'est bien beau de manifester pour les "principes" chrétiens...encore faudrait il manifester pour les principes de base...style... ce que vous faites au plus petit d'entre vous....ou j'étais malade et vous m'avez soigné...ou je ne suis pas venu pour les bien-portants, mais pour les malades... y en a des palanquées comme çà...n'est ce pas?

    GEDEON Christian

    10 h 12, le 10 juin 2013

  • "La porte est toujours ouverte aux musulmans." ! Il se prend ma Parole pour "La Grande Porte" ce prélat ou quoi ?! "Le problème, ce n’est pas nous." dit-il ! Évidemment, il ne va tout de même pas avouer le contraire.... Puis, le "dialecticien" en soutane rajoute : "On a toujours dit sauvons le Liban pour sauver les chrétiens et non, sauvons les chrétiens pour sauver le Liban.... Le Liban n’existe pas sans les chrétiens." ! Mais, l'abbé, en effet il fallait dire qu'il fallait sauver le Liban pour sauver les derniers chrétiens du Moyen-Orient plutôt que l'inverse ; c'est ce qui est le plus important ; et qu'en fait c'est surtout ces chrétiens même qui n'existeraient plus sans ce Liban.... Yîîî(h) !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 40, le 10 juin 2013

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