Il s'agit du dernier incident en date d'une série de violences qui frappent la zone proche de la frontière avec la Syrie, soulevant de nouvelles craintes que le conflit ne se propage au Liban.
Dans un communiqué, le président libanais Michel Sleimane a condamné ces violences, appelant à une riposte "ferme".
Mercredi soir, "des hommes armés conduisant un pick-up tiré sur un barrage de l'armée dans le secteur de Wadi Hmeid, près d'Ersal", selon un communiqué militaire. "Les soldats ont riposté tuant deux des hommes armés, dont un Syrien, alors que les autres ont pris la fuite".
Ersal est une ville à majorité sunnite, une communauté qui soutient les rebelles contre le président syrien Bachar el-Assad.
Jeudi matin, un nouvel accrochage similaire a eu lieu au même barrage, poursuit le communiqué militaire sans faire état de victime.
Trois soldats libanais avaient été tués dans des échanges de tirs à ce barrage il y a moins de deux semaines.
Le Liban, qui a été sous la tutelle syrienne pendant une trentaine d'années, est profondément divisé entre partisans et opposants à Bachar el-Assad. Le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah a combattu aux côtés des troupes du régime en Syrie dévastée par plus de deux ans de guerre.
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