Cinq personnes ont été tuées jeudi dans de nouveaux attentats survenus à Bagdad et dans la proche banlieue de la capitale irakienne, a-t-on appris de sources médicales et sécuritaires.
Un double attentat à la bombe dans la banlieue sud-ouest de la capitale irakienne a fait trois morts, tandis que l'explosion d'une voiture piégée dans un marché à Bayaa, un quartier du sud de Bagdad, a tué deux personnes.
Ces nouvelles violences s'inscrivent dans la flambée que connaît l'Irak. En mai, plus de 1.000 personnes ont péri dans des attaques selon l'ONU, soit le bilan le plus lourd depuis 2008.
De l'avis d'observateurs et d'experts, la paralysie politique qui accable l'Irak attise les ardeurs des insurgés. Au blocage du pays s'ajoute l'ample mouvement de contestation de la minorité sunnite lancé fin 2012.
Les protestataires sunnites s'estiment stigmatisés par les autorités, dominées par les chiites. Outre la démission du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, ils exigent que les forces de sécurité et la Justice cessent d'abuser de la législation antiterroriste à leur encontre.
Un double attentat à la bombe dans la banlieue sud-ouest de la capitale irakienne a fait trois morts, tandis que l'explosion d'une voiture piégée dans un marché à Bayaa, un quartier du sud de Bagdad,...
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