M. Assad a également évoqué le sort de Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syrien-orthodoxe d’Alep, et de Boulos Yaziji, chef du diocèse grec-orthodoxe de la ville, enlevés fin avril dans le nord du pays. Évoquant « des informations selon lesquelles ils seraient à la frontière syro-turque », le dirigeant syrien a assuré que les autorités suivaient le dossier.
Moyen Orient et Monde
Assad dit ne rien savoir sur les journalistes étrangers portés disparus ni sur les deux évêques
OLJ / le 20 mai 2013 à 00h10
M. Assad a également évoqué le sort de Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syrien-orthodoxe d’Alep, et de Boulos Yaziji, chef du diocèse grec-orthodoxe de la ville, enlevés fin avril dans le nord du pays. Évoquant « des informations selon lesquelles ils seraient à la frontière syro-turque », le dirigeant syrien a assuré que les autorités suivaient le dossier.
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En fait Assad ne sait rien du sort de ses concitoyens, ni des atrocités commises envers sa population, en épargnant heureusement bien sûr quelques unes de ses composantes (pour l’instant !), et c’est normal qu’il ignore tout du sort des journalistes étrangers (y compris Pierre Piccinin) et des deux prélats enlevés. Il peut prétendre aussi par cynisme que son armée ne contrôle pas tout le territoire syrien, et que donc les recherches sont difficiles à effectuer. Souvenez-vous lors de son arrivée au pouvoir, en 2000, Bachar El Assad était décrit comme l’homme de la situation, apportant un souffle de modernisme à la Syrie, et au bras de sa femme Asma, une image idyllique, le glamour sur les rives de Barada. Que de mensonges et de poudre aux yeux… Treize ans au pouvoir déjà, et la catastrophe de la guerre. Il est temps qu’il parte…
Charles Fayad
12 h 30, le 20 mai 2013