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Sport

Beckham, plus qu’un footballeur, une marque

David Beckham, un pied droit magique et des centres millimétrés, des tatouages et des coupes de cheveux épiés par les paparazzis : officiellement retraité, à 38 ans, après une “pige” de cinq mois au Paris SG, le « Spice Boy » était devenu une marque, plus qu’un footballeur.
Un carton rouge, une seule passe décisive, aucun but : l’ancien n° 7 de Manchester United ne laissera pas une trace indélébile dans la mémoire des supporteurs parisiens, qui pourront le voir fouler une dernière fois la pelouse du Parc des Princes samedi, contre Brest.
Le gamin de Leytonstone, dans l’est de Londres, aurait pu rester à Tottenham, son premier club. Mais à 14 ans il signe pour Manchester United, dont ses parents sont supporteurs.
Premier match pro avec « ManU » à 17 ans, contre Brighton, en 1992. Première titularisation sous le maillot des « Red Devils » en 1995, contre Leeds, et premier but. La légende est en marche.
Huit ans et 84 buts plus tard, en 2003, « Becks » quitte MU. Le divorce est alors consommé avec son mentor, Alex Ferguson : après une défaite à domicile, le manager écossais avait shooté de colère dans une chaussure, les crampons venant blesser son joueur vedette à l’arcade sourcilière.
« Il n’avait jamais posé de problèmes jusqu’à ce qu’il se marie. (...) Le football n’est plus qu’une petite partie de sa vie », affirmera en 2007 sir Alex, amer. Coïncidence : Alex Ferguson, qui dirigera dimanche son 1 500e et dernier match à la tête de ManU, vient lui aussi d’annoncer son départ à la retraite.
De fait, lors de son départ aux « Galactiques » du Real Madrid, pour 35 millions d’euros, troquant au passage son n° 7 pour le 23, en référence au basketteur Michael Jordan, « Becks » a changé de planète : star du ballon rond, mannequin occasionnel, il est une tête de gondole de luxe aux contrats publicitaires mirifiques. Depuis son mariage avec Victoria Adams, une des Spice Girls, il a basculé dans le show business.

Vingt buts avec le Real
Selon une étude du magazine L’Expansion en décembre 2011, sa fortune est alors estimée à 200 millions d’euros. Grâce notamment aux produits dérivés : durant ses quatre ans sous les couleurs « merengue » de Madrid, un million de maillots floqués Beckham auraient été vendus, surtout en Asie.
Le moindre de ses faits et gestes est épié. Ses multiples tatouages – le portrait de sa femme sur un bras, les prénoms de ses trois fils, Romeo, Brooklyn et Cruz, dans le dos, et celui de sa fille, Harper, sur une omoplate – sont exhibés dans la presse people. Il donne même son nom à un film, Joue-la comme Beckham, en 2002.
Mais le CV de Beckham côté pelouse ne grossit pas autant que ses comptes en banque.
En quittant ManU, il a une Ligue des champions (1999), avec deux passes décisives sur les deux buts de la finale contre le Bayern Munich, six titres de champion d’Angleterre et deux Coupes d’Angleterre.
Les trophées vont continuer à garnir sa collection, mais à un rythme moins soutenu.
Avec Madrid, il ne gagne qu’une Liga, en 2007, pour 20 buts au total, et sous les couleurs du Los Angeles Galaxy, où il débarque à l’été 2007, il lui faut attendre cinq saisons (pour 4,8 millions d’euros annuels) pour devenir enfin champion MLS. Une couronne qu’il coiffera une seconde fois en décembre 2012, avant de quitter la Californie pour Paris.

Pas un « serial buteur »
Devenu un intermittent du spectacle de luxe, avec deux « piges » de six mois sous les couleurs des « rossoneri » du Milan AC, en 2009 et 2010, Beckham est désormais oublié par l’équipe d’Angleterre, dont il a porté les couleurs à 115 reprises (17 buts). 10 sélections de moins que le mythique gardien Peter Shilton, mais devant les deux « Bobby », Moore (108) et Charlton (106).
Il est même oublié de la sélection britannique pour les JO 2012, alors qu’il avait pourtant payé de sa personne pour que Londres obtienne ces Jeux en 2005.
Sa carrière internationale compte certes ce coup franc à la 93e minute à Wembley, le 6 octobre 2001, qui qualifie l’Angleterre pour le Mondial aux dépens de la Grèce. Mais il y a aussi eu des ratés : carton rouge lors du Mondial 1998, et élimination en 8e face à l’Argentine ; un penalty et un tir au but raté lors de l’Euro 2004, pour une sortie en quart de finale.
Sur les terrains, Beckham n’a jamais été un « serial buteur », mais deux images resteront : son but de 50 m contre Wimbledon en 1996 et celui de 70 m contre Kansas City en 2008.
« Il ne sait pas tirer avec son pied gauche, il ne sait pas faire de tête, il ne sait pas tacler et il ne marque pas beaucoup de buts. À part ça, il est très bien », avait ironisé George Best, l’ex-star de ManU.

(Source : AFP)
David Beckham, un pied droit magique et des centres millimétrés, des tatouages et des coupes de cheveux épiés par les paparazzis : officiellement retraité, à 38 ans, après une “pige” de cinq mois au Paris SG, le « Spice Boy » était devenu une marque, plus qu’un footballeur.Un carton rouge, une seule passe décisive, aucun but : l’ancien n° 7 de Manchester United ne laissera...

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