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Liban

Vallée de Baabda : le président de la municipalité répond aux critiques

Nous avons reçu du président du conseil municipal de Baabda Henri Hélou une réponse à l’article paru dans L’Orient-Le-Jour du 11 mai sous le titre « À Baabda, une vallée “disparaît” sous les remblais ». Il y précise que « ces travaux n’ont absolument rien de mystérieux, tant dans leur objectif que leur exécution, ils s’inscrivent dans la légalité et la clarté la plus totale ».


Nous publions ci-après les principaux points de la réponse de M. Hélou :


« – Les travaux en cours sont entrepris afin de réaliser le tronçon d’une route décidée il y a quarante ans, résultant d’un lotissement de 1973. Ces travaux sont entrepris par les propriétaires des biens-fonds dont le droit à achever cette route date de la même époque. Ce droit est inaliénable et n’est pas prescriptible (articles 10, 85, 86 et 87 du droit de la propriété foncière et article 19 de la loi 188 du 15 mars 1926).


– La route est exécutée sur un bien-fonds privé dont le droit de jouissance en tant que route appartient à tous les biens-fonds issus du lotissement.


– Si la photo publiée dans votre journal montre les remblais, votre article, lui, omet de dire l’essentiel. La « montagne de sable » décrite laissera place à une route dont tout l’environnement sera replanté. Le « ballet incessant » de camions avait cessé dès la mi-avril (bien avant l’interruption ordonnée par le mohafez), le site contenant maintenant assez de matériaux pour réaliser la route. Les remblais seront réaménagés pour être compactés et former la route. Cette phase est entamée comme le montre en partie votre photo publiée.


– Achevée, cette route desservira les terrains de part et d’autre (près de 15 biens-fonds, un tiers du lotissement) sans causer le moindre dommage à aucune partie. Il n’y a ni crime, ni victimes, ni parties lésées, ni travaux illégaux.
– Les remblais sont d’excellente qualité et contiennent en particulier du « marl-limestone » pour la route, qui sera compactée en respectant les normes internationales les plus strictes.


– Les travaux sont réalisés sous le strict contrôle de la municipalité. La gestion des travaux est confiée à une société de gestion ainsi qu’une société internationale de contrôle technique.


– Il existe un système d’évacuation des eaux de pluie en parfait état de fonctionnement, qui ne sera pas obstrué par les travaux. En effet, son accès est protégé et parfaitement pris en compte, et la route ne le bouchera en aucune manière.


– La végétation arrachée est limitée à un simple ensemble de fougères, de roseaux, de ronces et de plantes mineures. Il n’existe en aucune manière de forêt déracinée. L’actuelle municipalité de Baabda est connue par ailleurs pour être extrêmement stricte sur ce point. La dimension environnementale avait été prise en compte dès le départ et l’ensemble des talus autour de la route seront replantés dès l’achèvement des travaux. Les terres agricoles destinées à être replantées sont d’ailleurs déjà sur site depuis près d’un mois.


– L’infrastructure est incluse : évacuation d’eaux de pluie, égouts et diverses réservations.


Je voudrais répondre de façon plus spécifique au catastrophisme de certaines positions exprimées qui ne reflètent en aucune manière la réalité. En ce qui concerne les risques d’éboulement, précisons que les propriétaires des terrains mitoyens à la route et qui ont engagé les travaux possèdent eux-mêmes des propriétés directement en aval de la route qui seraient frappées par ces éboulements éventuels. Ils sont donc d’autant plus, si besoin était, incités à accomplir ces travaux avec la plus grande rigueur.


Le premier quartier de Hadath dans l’axe de la route est à plusieurs centaines de mètres. Le malentendu avec nos collègues et amis de la municipalité de Hadath, dû à un simple manque de communication, est déjà en voie de résolution. Rien ne justifie que l’on qualifie nos activités « d’irresponsables ». Notre municipalité a tout fait pour protéger ses habitants depuis son élection. Sans doute, son zèle particulier à lutter contre la fraude expliquerait-il la violence de certaines réactions ! À certaines personnes citées dans votre article, nous disons que « charité bien ordonnée commence par soi-même », que ce soit en matière d’écologie ou de lutte contre la fraude. »

Nous avons reçu du président du conseil municipal de Baabda Henri Hélou une réponse à l’article paru dans L’Orient-Le-Jour du 11 mai sous le titre « À Baabda, une vallée “disparaît” sous les remblais ». Il y précise que « ces travaux n’ont absolument rien de mystérieux, tant dans leur objectif que leur exécution, ils s’inscrivent dans la légalité et la...

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