Joint au téléphone par l'AFP, le Pr Rachid Bougherbal, qui a soigné le chef d'Etat avant son transfert à Paris, a renvoyé vers le cabinet du Premier ministre.
Interrogé par l'AFP, ce dernier a indiqué ne pas avoir d'informations à communiquer pour le moment.
Sous le titre "L'Etat paralysé", le quotidien francophone El Watan a publié lundi un article sur "le black-out total (qui) entoure l'évolution de l'état de santé de Abdelaziz Bouteflika".
Le journal, qui affirme que le retour au pays du président "est ajourné", souligne que "la communication officielle, et même officieuse, s'est subitement éteinte".
Le Pr Bougherbal avait communiqué les premiers jours, affirmant notamment à l'AFP le 29 avril que "tout (allait) très bien pour le président".
Ce jour-là, le quotidien arabophone Ennahar avait également cité ce professeur en cardiologie, affirmant que M. Bouteflika "reviendra en Algérie dans quelques jours... au plus tard dans sept jours".
Le jour suivant, le chef de l'Etat algérien avait adressé un premier message aux Algériens pour les rassurer sur sa santé. Il les félicitait pour la fête des travailleurs, le lendemain 1er mai.
Jeudi, dans un message cité par l'agence APS, M. Bouteflika a promis "un soutien sans restrictions" à la liberté de la presse, à la veille de la journée mondiale consacrée à cette question.
M. Bouteflika, 76 ans, avait déjà été opéré fin 2005 d'"un ulcère hémorragique à l'estomac", à l'hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes.
Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été "très, très malade", mais s'en être "sorti de manière absolument fabuleuse".
Depuis cette hospitalisation, la moindre absence de M. Bouteflika, devenu chef de l'Etat en 1999, déclenche des conjectures sur sa santé.
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