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À La Une - La femme de la semaine

Valérie Trierweiler, une Première dame qui a appris à assimiler les codes

Après son tweet polémique, la compagne de François Hollande devient "plus prudente".

Valérie Trierweiler accompagnant le président François Hollande pour une visite officielle en Chine, le 25 avril 2013. AFP PHOTO / POOL / Mark RALSTON

Après des débuts tonitruants marqués par un tweet contre Ségolène Royal, l'ex-compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler, s'est efforcée en un an d'apprivoiser les codes du rôle de "Première dame" qu'aucune règle ne régit en France.


Les Français l'ont découverte le soir du 6 mai 2012, place de la Bastille à Paris, aux côtés de son compagnon François Hollande fraîchement élu président. Valérie Trierweiler venait alors de passer de l'autre côté du miroir. De journaliste politique, elle devenait Première dame de France sous l'oeil des médias. "C'est un peu comme si j'entrais dans mes papiers", confiait alors à l'AFP la journaliste.

 

Depuis ce mois de mai, Valérie Trierweiler, 48 ans, a fait couler beaucoup d'encre. Elle ne comptait pas être "une potiche", ambitionnait d'"inventer la fonction" voire d'"inventer une autre expression que celle de Première dame".
"Je pense que ce sera plus facile pour moi à l'Elysée que ça ne l'a été pour Carla Bruni", avait-elle confié à l'AFP, soulignant que l'épouse de Nicolas Sarkozy "venait d'un monde totalement étranger à celui de la politique et n'en connaissait pas nécessairement les codes".


Le fait que Valérie Trierweiler conserve son poste de journaliste à Paris-Match, hebdomadaire pour lequel elle écrit depuis 22 ans, avait déjà fait grincer quelques dents mais c'est un simple tweet de moins de 140 signes qui déclencha toutes les passions.
"Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé": le 12 juin, entre les deux tours des législatives, Valérie Trierweiler adresse ce message d'encouragement au dissident socialiste Olivier Falorni, opposé dans cette bataille électorale à Ségolène Royal... l'ex compagne de François Hollande et mère de ses quatre enfants.

 

 

"Ça fait très peur au début"
En quelques caractères, celle qui voulait réinventer le rôle de Première dame venait de faire voler en éclats la réserve traditionnelle observée par les compagnes de chefs d'Etat. L'ensemble de la classe politique, mais aussi Thomas, fils aîné de François Hollande, se sont alors élevés pour lui demander de revenir à plus de discrétion, alors que le tweet était largement interprété comme une réaction de jalousie à l'égard de la femme qui l'avait précédée dans la vie du président français.


"Je considère que les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe", avait déclaré le chef de l'Etat lors de son intervention télévisée du 14 juillet pour mettre fin à cet imbroglio politico-sentimental malvenu, alors qu'il n'avait cessé, durant sa campagne, de dénoncer le "mélange des genres" de son prédécesseur de droite, Nicolas Sarkozy.
"Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter", avait promis Valérie Trierweiler le lendemain.

Quatre mois après, en octobre, alors que seulement 29% des Français ont une bonne opinion de la compagne de François Hollande, selon une étude Harris Interactive pour VSD, celle-ci fait son mea culpa: ce message "était une erreur, je le regrette".

 

(Pour mémoire : Valérie Trierweiler : Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter)


Ambassadrice de la Fondation Danielle-Mitterrand, créée par l'épouse du président François Mitterrand, qui milite pour une société plus solidaire à l'égard des défavorisés dans le monde, rencontre d'associations d'enfants des rues au Congo... Valérie Trierweiler a depuis endossé un peu plus l'habit "traditionnel" de Première dame.
Elle n'en défend pas moins sa vie privée, attaquant les magazines people ayant publié des photos d'elle en maillot de bain avec François Hollande ou les auteurs d'une biographie intitulée "La Frondeuse".


A des enfants algérois qui lui demandaient en décembre ce que cela faisait d'être Première dame, Valérie Trierweiler répondait "ça fait très peur au début. On ne sait pas ce qu'il faut faire. Ensuite, on apprend, comme vous à l'école". "Je suis plus prudente", déclarait-elle encore en mars sur la télévision Canal +.

 

 

Pour mémoire 

Mon nom est Val, le billet d'Emilie Sueur


Réinventer le rôle de Première dame ? Trierweiler va devoir revoir ses ambitions à la baisse

Après des débuts tonitruants marqués par un tweet contre Ségolène Royal, l'ex-compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler, s'est efforcée en un an d'apprivoiser les codes du rôle de "Première dame" qu'aucune règle ne régit en France.
Les Français l'ont découverte le soir du 6 mai 2012, place de la Bastille à Paris, aux côtés de son compagnon François...

commentaires (1)

Elle n'est vraiment pas sympathique, en fait...

GEDEON Christian

17 h 49, le 02 mai 2013

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Commentaires (1)

  • Elle n'est vraiment pas sympathique, en fait...

    GEDEON Christian

    17 h 49, le 02 mai 2013

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