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Lifestyle - People

« Foutez-moi le camp ! » C’est fini...

Willem-Alexander, futur roi des Pays-Bas, a relevé un grand défi : dompter la presse.

Le futur monarque néerlandais, Willem-Alexander, plantant un arbre avec des écoliers. Le prince sera couronné roi le 30 avril.  Phil Nijhuis/ANP/AFP

« Toute la presse néerlandaise, foutez-moi le camp! » avait lancé autrefois un Willem-Alexander narquois alors âgé de onze ans à la fin d’une séance photo avec la famille royale, prononçant sans le savoir une réplique augurant d’une relation souvent difficile avec les médias. Et pourtant, plus de trois décennies plus tard, à l’aube d’une intronisation qui fera de lui le plus jeune souverain d’Europe, le prince Willem-Alexander, qui aura 46 ans samedi, a finalement d’ores et déjà relevé un des grands défis de la monarchie du XXIe siècle : dompter la presse.
Contrairement à la famille royale britannique, harcelée par une presse à sensation souvent tenue responsable de la mort en 1997 de la princesse Diana, Willem-Alexander et son épouse Maxima semblent avoir coulé les fondations d’une solide entente avec les médias : après plusieurs démêlés judiciaires, la famille royale leur a imposé un code de conduite. « Je pense que dans sa jeunesse, Willem-Alexander a appris à ses dépens que les médias étaient importants en termes d’image », assure Han Van Bree, historien néerlandais spécialiste de la famille royale. Lors de ses études en histoire à l’université de Leiden, une photo de lui tenant un verre de bière lors d’une soirée est publiée et lui vaudra le surnom, encore bien ancré dans les esprits, de « Prince Pils ». Dans une interview de 1997, Willem-Alexander assure : « Je trouve cela triste qu’une seule photo publiée dans un journal sur laquelle je tiens un verre a plus d’influence sur mon image que quatre années d’entraînement (à être roi). »
Le jeune prince comprend de plus en plus l’importance de son image, qui s’améliorera, notamment après son mariage de conte de fées en 2002 avec Maxima, l’Argentine au sourire ravageur. Mais il continue à mal accepter d’être, avec son épouse et ses trois filles, en permanence sous le feu des projecteurs. Un photographe ayant suivi le prince héritier jusqu’à l’aéroport de Zurich affirmera avoir reçu une petite claque de sa part. Lasse, et brandissant la menace de poursuites pour non-respect de la vie privée, la famille royale est à l’origine de l’introduction en 2005 d’un code de conduite par le service de presse de la famille royale : si la presse s’engage à ne pas photographier la famille royale durant ses activités privées, elle participera régulièrement à des séances de photos.
Largement respecté par la presse nationale, ce code a parfois été un problème pour la presse internationale. La justice avait interdit en 2009 à l’agence américaine Associated Press de publier des photos de Willem-Alexander et de sa famille en vacances en Argentine. Introduit pour protéger la vie privée de la famille royale, et surtout ses trois filles, Catharina-Amalia, Alexia et Ariane, le code présente un autre avantage : cultiver un savant mélange de distance et d’informel. « La monarchie a une image de plus en plus informelle », souligne l’historien Arnout Van Cruyningen : « C’est notamment dû au fait que les princes et princesses épousent de plus en plus souvent des roturiers. ». « Et pourtant, il ne faut pas être trop simple, sinon la monarchie perd de son lustre, elle perd son côté exceptionnel », conseille M. Van Bree.
Le futur monarque et sa femme ont annoncé la couleur deux semaines avant l’intronisation. Willem-Alexander a assuré dans une interview ne pas être « un fétichiste du protocole » et, contrairement à sa mère Beatrix, ne pas spécialement être attaché au titre « majesté ». « Les gens peuvent m’appeler comme ils le souhaitent afin qu’ils se sentent à l’aise. » La famille royale n’a certes pas autant de casseroles derrière elle que le prince Charles d’Angleterre, mais il n’en reste pas moins que Willem-Alexander et Maxima n’ont pas toujours été à l’abri du scandale. En 2009, le couple a été forcé de revendre une maison de vacances en construction au Mozambique sous la pression d’une opinion hostile en raison de la pauvreté de ce pays. Très engagé dans la gestion de l’eau, Willem-Alexander s’était excusé pour avoir participé à un concours de lancer de cuvette de toilettes orange lors de la fête de la reine en 2012, assurant avoir ressenti « de la honte en pensant aux 2,6 milliards de personnes qui ne disposent pas des infrastructures de base ».
« Une chose est sûre, s’il veut être un bon roi, il doit arrêter de lancer des cuvettes de WC », conclut en souriant M. Van Bree.
(Source : AFP)
« Toute la presse néerlandaise, foutez-moi le camp! » avait lancé autrefois un Willem-Alexander narquois alors âgé de onze ans à la fin d’une séance photo avec la famille royale, prononçant sans le savoir une réplique augurant d’une relation souvent difficile avec les médias. Et pourtant, plus de trois décennies plus tard, à l’aube d’une intronisation qui fera de lui le...
commentaires (1)

les MÉDIAS politisées ont rendu les gens de masse Impolis&non respectueux des Supérieurs. Oui,que les Médias nous fichent la paix.

Claude

09 h 34, le 24 avril 2013

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Commentaires (1)

  • les MÉDIAS politisées ont rendu les gens de masse Impolis&non respectueux des Supérieurs. Oui,que les Médias nous fichent la paix.

    Claude

    09 h 34, le 24 avril 2013

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