Joint au téléphone par L’Orient-Le Jour, M. Merhebi a raconté qu’il était peu après 19 heures, dimanche, quand il a été bloqué par un embouteillage monstre sur la route du Akkar. « Un homme âgé, coincé dans le trafic, a dit qu’il n’a pas pu se retenir et qu’il a dû uriner en voiture à cause de l’attente. Une femme enceinte m’a également lancé qu’elle allait accoucher dans le véhicule qui la transportait. Je suis donc descendu de ma voiture et je me suis dirigé vers le barrage. J’ai vu que les FSI laissaient passer les voitures une à une sans les fouiller ou encore vérifier l’identité des chauffeurs. J’ai essayé de m’entendre avec eux afin qu’ils ouvrent la route. Un militaire a alors bloqué entièrement le chemin avec une jeep. J’ai pris mon arme et j’ai tiré en l’air. La route a été ouverte. C’était la première fois que j’utilisais une arme à feu », a-t-il dit, dénonçant les injustices subies par les habitants du Akkar.
Liban
Merhebi ouvre une route bloquée par un barrage des FSI... en tirant en l’air
OLJ / le 23 avril 2013 à 00h00
Joint au téléphone par L’Orient-Le Jour, M. Merhebi a raconté qu’il était peu après 19 heures, dimanche, quand il a été bloqué par un embouteillage monstre sur la route du Akkar. « Un homme âgé, coincé dans le trafic, a dit qu’il n’a pas pu se retenir et qu’il a dû uriner en voiture à cause de l’attente. Une femme enceinte m’a également lancé qu’elle allait accoucher dans le véhicule qui la transportait. Je suis donc descendu de ma voiture et je me suis dirigé vers le barrage. J’ai vu que les FSI laissaient passer les voitures une à une sans les fouiller ou encore vérifier l’identité des chauffeurs. J’ai essayé de m’entendre avec eux afin qu’ils ouvrent la route. Un militaire a alors bloqué entièrement le chemin avec une jeep. J’ai pris mon arme et j’ai tiré en l’air. La route a été ouverte. C’était la première fois que j’utilisais une arme à feu », a-t-il dit, dénonçant les injustices subies par les habitants du Akkar.
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