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Maya Aghniadis : une randonnée musicale sans fin

Voix libre et fraîche, Maya surfe sur les vagues d’une musique libre, pop et rock.

Tatiana Saadé (backing vocals), Fabio el-Khoury (cello), Maya Aghniadis (guitare, vocals), Andréa Samaha (batterie), Élie Abdelnour (basse) et Carl Ferneiné (piano, backing vocals).

De tentatives au piano avortées aux essais peu concluants à la musique classique, c’est finalement auprès de Walid Tawil, batteur de renom au Liban, que la petite Maya se tourne, et auprès duquel elle se forme durant neuf ans. Son jeu de batterie acquiert peu à peu une personnalité marquée par l’influence des Led Zeppelin. C’est donc tout naturellement qu’elle accepte, à 16 ans, de s’intégrer à la bande composée de son frère et d’amis, pour rendre hommage au groupe anglais, en réalisant des performances, notamment dans les campus de l’AUB et de la LAU, mais aussi au Hard Rock Café et dans quelques pubs à Beyrouth, entre Sin el-Fil, Gemmayzé et Hamra.
À 18 ans, tentant sa chance au Berklee College of Music, école indépendante de musique contemporaine, elle essuie un premier échec, qui ne sera en rien un frein à de premières compositions musicales. Ses années universitaires à l’ALBA, où elle complète une licence en animation, sont marquées par sa participation au trio acoustique The MAKoustics, qui fait essentiellement des reprises des Beatles, des Dire Straits et des BeeGees. Le 24 août 2012, soit trois ans plus tard, Maya lance son premier album, aboutissement de deux mois de travail intensif avec le jeune pianiste et compositeur Carl Ferneiné, qui accueille l’enregistrement de l’album « 2a7ad Records ». Par ailleurs, elle enregistre la batterie au Tunefork Studio en collaboration avec Fadi Tabbal, guitariste des Incompetents. Parmi les collaborateurs à l’album : Tatiana Saadé, 21 ans, chanteuse et étudiante en sciences po et droit à la LAU; Andrea Samaha, 21 ans, musicien et étudiant en économie à l’USJ ; Salim Naffah, 20 ans, musicien et étudiant en audiovisuel à l’ALBA. « Je n’aurais jamais été là où j’en suis sans eux », souligne Maya.
En octobre 2012, Time Out Beirut choisit « Endless Trail » comme album du mois. « Nous avons par la suite joué l’ouverture du concert de “We Were Evergreen”, organisé par le Beirut Jam Sessions », raconte Maya.
On retrouve dans sa musique quelques bribes de la joie et de la bonne humeur des Beatles, un groupe qui l’a influencée. Mais Maya est surtout très marquée par Roger Hodgson, des Supertramp. « Ce sont ses mots et sa musique, proches du cœur, qui m’ont poussée à écrire et être honnête dans mes chansons », explique-t-elle.
Après la sortie de son album, la jeune musicienne fait un voyage initiatique au Népal. « La culture, la nature et les gens de ce pays m’ont rendue très heureuse. C’est tellement différent de la société matérialiste dans laquelle je vis, tellement plus riche et plus vivant. J’ai rencontré plein de musiciens là-bas et j’ai eu la chance de jouer avec quelques-uns d’entre eux », confie-t-elle. Cette randonnée l’a inspirée pour un deuxième album dont Maya a déjà composé une première chanson.

Maya SOURATI
De tentatives au piano avortées aux essais peu concluants à la musique classique, c’est finalement auprès de Walid Tawil, batteur de renom au Liban, que la petite Maya se tourne, et auprès duquel elle se forme durant neuf ans. Son jeu de batterie acquiert peu à peu une personnalité marquée par l’influence des Led Zeppelin. C’est donc tout naturellement qu’elle accepte,...

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