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Campus - Orientation

L’événementiel, une branche dans le vent

L’événementiel est une niche professionnelle qui prend de plus en plus d’ampleur, au point que l’USJ lui consacre depuis peu un master professionnel. Roubina Arslanian est une diplômée de ce master, Jean Carl Saliba, un jeune patron du domaine.

Jean Carl Saliba et Roubina Arslanian.

Roubina Arslanian a 29 ans. Après des études en audiovisuel et plusieurs années d’expérience dans la production, elle s’inscrit au master professionnel en conception et organisation des événements culturels et touristiques de l’USJ et fait partie de la première promotion de cette nouvelle filiale.
Pour la jeune fille, la principale valeur ajoutée de sa formation se situe au niveau du contact avec les professionnels du métier et du réseau qu’on peut s’y créer. « Mon intégration dans la vie professionnelle s’est faite rapidement grâce à mon diplôme et notamment à un de mes professeurs, Nagy Baz, qui m’a recommandée à mon futur patron, Jean Carl Saliba, qui collaborait à la production du festival de Byblos et cherchait une assistante », poursuit la jeune fille.
Ce n’est pas un parcours facile et classique que Roubina pense avoir choisi. Si la décision revenait à ses parents, ils auraient préféré la voir plus tard en professeure de lettres et mère de famille. « C’était, à l’époque, la révolution à la maison », se rappelle-t-elle avec humour.
Roubina a pu mettre à profit ses années d’expérience dans la production dans l’exercice de son nouveau métier. « Le principe de préparation et d’organisation d’un événement est le même que dans l’audiovisuel, l’approche est quasiment pareille. C’est le produit final qui diffère », affirme-t-elle. Pour la jeune fille, le point le plus intéressant lorsqu’on travaille dans une start-up c’est « qu’on grandit avec la boîte et qu’on évolue avec les projets ».

La passion, un atout
Jean Carl Saliba, jeune chef d’entreprise, a 28 ans. Après trois années d’études de biologie en vue d’intégrer la faculté de médecine, il rend sa blouse blanche avant même de l’avoir portée et se tourne vers ses premières amours : la photographie, l’audiovisuel et la musique. Après quelques années de travail au Liban puis à Dubaï, il monte sa propre boîte, JK58, entre Dubaï et Beyrouth. « En rentrant, j’avais certaines exigences sur la méthode de travail et je craignais de ne pas trouver le même professionnalisme qu’à Dubaï », explique-t-il. Mais il n’a pas été déçu.
Pour ce jeune patron, l’expérience, mais surtout la personnalité, sont les premiers critères de recrutement, avant la formation. « Dans ce métier, il faut aimer ce qu’on fait et être passionné. Organiser des événements demande de l’endurance. Il faut travailler sous pression, des heures et des jours d’affilée, se plier aux exigences et caprices des clients ou artistes, et surtout pouvoir rester agréable même lorsqu’on est fatigué », affirme Jean Carl.
Roubina et Jean Carl comparent, en riant, la préparation d’un événement à un accouchement. « Ce sont de longs mois d’attente pour un soulagement à la fin, quelques heures de plaisir », disent-ils, complices.
Leur activité est vaste et touche les sociétés et les événements institutionnels et ce qu’on appelle aujourd’hui, plus communément dans la langue de Shakespeare, les « on-ground activations », à savoir des événements de rue pour attirer le public et les consommateurs. Une nouvelle façon, plus moderne, de faire du marketing, en vogue depuis la déferlante des « flash mob » dans le monde. Ils ont également collaboré à la production de plusieurs concerts dont celui des Red Hot Chili Peppers.

Une collaboration simple et fructueuse
Dans un cadre agréable, en plein cœur de Beyrouth, la petite équipe de travail de Jean Carl est composée de jeunes collaborateurs. « Ils ont de la motivation. C’est plus intéressant de travailler avec eux qu’avec des personnes qui n’ont plus rien à se prouver », confie-t-il. Et c’est tout le rendement et la qualité du travail qui s’en ressentent.
Aujourd’hui Roubina, Jean Carl et le reste de l’équipe sont fiers de leur évolution et leur dernier-né est le concert des Guns N’ Roses qui a eu lieu le samedi 30 mars au Forum de Beyrouth, et qu’ils sont fiers d’avoir entièrement produit.
Roubina Arslanian a 29 ans. Après des études en audiovisuel et plusieurs années d’expérience dans la production, elle s’inscrit au master professionnel en conception et organisation des événements culturels et touristiques de l’USJ et fait partie de la première promotion de cette nouvelle filiale. Pour la jeune fille, la principale valeur ajoutée de sa formation se situe au niveau...
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