Hier toujours, le climat délétère dans lequel est plongée la France s’est encore alourdi avec une rumeur relayée par le quotidien Libération selon laquelle le chef de la diplomatie Laurent Fabius aurait lui aussi un compte bancaire en Suisse. Le numéro deux du gouvernement a aussitôt démenti. Cette rumeur « ne repose sur aucun élément matériel et est dénuée de tout fondement », a affirmé M. Fabius, en annonçant des « procédures juridiques » pour faire cesser la diffusion d’informations « fausses et calomnieuses ». L’article du journal, sans preuves à l’appui, a provoqué des remous dans les médias, y compris au sein de la rédaction du quotidien. « Notre travail de journaliste ne consiste pas à rendre publique une rumeur, mais à enquêter pour savoir si elle correspond à des faits. Ce travail élémentaire n’a pas été fait. Il s’agit là d’une faute déontologique grave », a dit la Société civile des personnels de Libération. La direction de Libération a rétorqué que le journal n’avait « fait que traiter l’angle politique en montrant la tétanie qui frappe l’exécutif ».
Au cœur de la crise politique, François Hollande, confronté à des sondages désastreux, a dressé implicitement un parallèle entre sa condition et celle de navigateurs solitaires, en recevant des marins ayant participé à la course 2012-2013 Vendée Globe autour du monde en solitaire et sans assistance. Le chef de l’État a exalté leur capacité, « quand il y a un certain nombre d’intempéries et qu’il y a quelques cassures », « de tenir bon, de réparer, de repartir et de finir ». Et d’évoquer « les Français, dans ce moment où ils s’interrogent : est-ce que le cap est bon, est-ce que la direction est bien la plus courte pour arriver à l’essentiel, est-ce qu’au-delà des tumultes, des turbulences, nous pouvons réussir ? ». La réponse est « oui », a-t-il affirmé. Pour le quotidien Le Figaro, proche de l’opposition, « la rupture s’amplifie entre les Français et leurs élus ». Selon un sondage OpinionWay pour le journal et la chaîne de télévision LCI, 77 % des Français estiment que leurs élus sont « plutôt corrompus », 36 % des sondés exprimant du « dégoût » à l’égard de la politique. « La population a été ébranlée dans ses profondeurs, il y a aujourd’hui une rupture de confiance avec le monde politique », reconnaît-on dans l’entourage du chef de l’État.
Sur le terrain, élus et militants socialistes s’efforcent de se « serrer les coudes » et de contrer le risque d’une « montée des extrêmes », à gauche comme à droite. « C’est Cahuzac qui a commis une faute. Mais maintenant, c’est à nous, les militants, de réparer les dégâts », note Jean-Pierre Bazerolle, un militant retraité de la région parisienne. Dimanche, un référendum sur un projet de fusion inédite des collectivités départementales et régionale d’Alsace s’est soldé par un cuisant échec. Pour certains élus, il est notamment dû à une très forte abstention liée au rejet du monde politique par les Français.
(Source : AFP)
Et d'ailleurs çà y est...la valse des déclarations ridicules a commencé....que des pauvres ou presque ,dis donc...tous avec des bagnoles qui datent de Mathusalem, de tout petits appartements , et ni actions,ni obligations...des clochards de la politique ! ya haram...chi bi bakké...les pauvres, ils faut aller d'urgence leur porter un plat de foul.
11 h 53, le 10 avril 2013